Un don qui met en lumière l’histoire méconnue du Canada

Le 25 août 2017

Mark O’Neill et le conseil de dotation du Fonds canadien de reconnaissance de l’internement durant la Première Guerre mondiale

Le Musée canadien de la guerre, l’institution sœur du Musée canadien de l’histoire, se consacre à la contribution du Canada aux guerres, aux conflits et aux missions internationales de maintien de la paix. Toutefois, les historiens qui ont participé au développement de la nouvelle salle de l’Histoire canadienne ont aussi souhaité souligner les répercussions que peuvent avoir les guerres sur la population du pays, notamment celles d’événements moins connus.

Le Fonds canadien de reconnaissance de l’internement durant la Première Guerre mondiale a contribué à cette initiative. Pendant de nombreuses années, cette organisation a œuvré sans relâche pour attirer l’attention sur les communautés touchées par les premières activités d’internement menées à l’échelle nationale par le Canada. De 1914 à 1920, l’internement a touché 8 579 personnes – des civils, pour la plupart – désignées comme « sujets d’un pays ennemi », dont une forte proportion d’Ukrainiens, mais aussi des Bulgares, des Croates, des Tchèques, des Allemands, des Hongrois, des Italiens, des juifs, des membres issus de diverses communautés de l’Empire ottoman, des Polonais, des Roumains, des Russes, des Serbes, des Slovaques et des Slovènes. La généreuse contribution de 100 000 $ du Fonds au développement de la salle de l’Histoire canadienne contribue à assurer que des sujets difficiles, tels que l’internement pratiqué pendant la Première Guerre mondiale, soient présentés avec grande délicatesse.

Fonds canadien de reconnaissance de l’internement durant la Première Guerre mondiale

« La salle de l’Histoire canadienne permet de rappeler, de souligner et de reconnaître les injustices historiques subies par des milliers de personnes innocentes », a déclaré Ivan Grbešić, ancien président du Conseil de dotation du Fonds. Les visiteurs peuvent y voir le visage de certaines personnes parmi celles internées, puis découvrir de quelles façons elles parvenaient à trouver le courage nécessaire pour endurer leur détention. Un violon fabriqué au camp et une croix faite avec du fil barbelé sont deux des artefacts exposés qui en témoignent.

Grâce à la ferveur et à l’humanité de donateurs comme le Fonds canadien de reconnaissance de l’internement durant la Première Guerre mondiale, la nouvelle salle parvient à mettre en lumière des chapitres plus sombres de l’histoire du Canada.

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