Les coups de cœur du personnel du Musée canadien de l’histoire

Éliane Laberge

Le choix de Sylvain : Une œuvre qui vaut le détour
Sylvain Raymond, agent principal des communications

La fresque a été commandée en 1957 par la British American Oil Company pour orner le hall de son édifice montréalais. Elle a été conçue par Thor Hansen et peinte sur toile par Umberto Bruni. Musée canadien de l’histoire, mural_07.

La fresque a été commandée en 1957 par la British American Oil Company pour orner le hall de son édifice montréalais. Elle a été conçue par Thor Hansen et peinte sur toile par Umberto Bruni. Musée canadien de l’histoire, mural_07.

Quand le hasard m’amène dans ce coin un peu caché du Musée, je suis saisi chaque fois. Difficile de rester indifférent devant la beauté et la taille de cette œuvre colossale. Il faut dire qu’elle fait 15 mètres de haut ou, si vous préférez, pas moins de quatre étages! Cette fresque me fascine par son style artistique aux accents cubistes (du moins, c’est ce que je trouve) et la richesse de son imagerie. Avec ses nombreux motifs qui évoquent autant de symboles typiquement canadiens, elle raconte à sa façon l’histoire du pays. Elle-même possède une histoire pour le moins émouvante. Imaginez que sa survie a été compromise lorsque l’édifice montréalais dont elle ornait le hall à l’origine allait changer de mains. Heureusement, l’entreprise propriétaire à l’époque a fait don de l’œuvre au Musée pour lui assurer une demeure permanente. C’est ainsi qu’elle s’est retrouvée dans le Salon Nishga Girl. Un endroit du Musée un peu éloigné, il est vrai. Mais je peux vous assurer qu’elle vaut le détour…


Le choix de Tracy : Une salle d’événement des plus magiques
Tracy Campbell, Coordonnatrice d’événements spéciaux

La Grande Galerie sous ses plus beaux atours lors d’un événement spécial. Musée canadien de l’histoire, DSC2380

La Grande Galerie sous ses plus beaux atours lors d’un événement spécial. Musée canadien de l’histoire, DSC2380

Mon coup de cœur au Musée est de type événementiel : que ce soit pour un banquet, un gala, un mariage ou même un festival, la Grande Galerie et ses espaces adjacents offrent un effet grandiose et unique. Quand les invités arrivent dans le foyer principal du Musée pour participer à un événement, c’est si agréable de voir leurs visages s’éblouir en voyant le décor. Pour se rendre à la Grande Galerie, les gens doivent descendre les escaliers roulants et absorber le tout. Ensuite, ils se rendent dans le Salon de la rivière, la fouille archéologique ou même près de la sculpture l’Esprit de Haida Gwaii de Bill Reid pour prendre part au cocktail. Qui peut dire qu’il a eu la chance de prendre le cocktail dans un espace rempli d’artefacts? C’est vraiment incroyable. Finalement, les invités prennent place pour le repas et ils sont entourés de la plus grande collection intérieure de mats totémiques au monde. N’oublions pas la scène, avec son arrière-plan naturel qui ajoute à l’animation et au décor magique. C’est tout simplement à couper le souffle!

Le choix de Stéphanie : Un monde à découvrir pour les enfants
Stéphanie Fortin, Agente du tourisme et du marketing

Le module de l’Indonésie du Musée canadien des enfants, au Musée canadien de l’histoire.

Le module de l’Indonésie du Musée canadien des enfants, au Musée canadien de l’histoire.

Je travaille dans le domaine du tourisme depuis de nombreuses années et j’ai une grande passion pour les voyages. Maintenant maman de trois jeunes enfants, mon coup de cœur est bien entendu le Musée des enfants. Ce Musée me permet de faire découvrir le monde à mes enfants et de les guider à la découverte des cultures. J’admire l’authenticité des décors et des activités proposées qui me plongent dans mes souvenirs de voyage. En particulier, les marionnettes et le son du xylophone de la section de l’Indonésie me rappellent tellement mon voyage dans ce magnifique pays! Grâce aux différents modules, je peux partager concrètement mes souvenirs de voyage avec mes enfants et leur transmettre ma passion.

Et vous, avez-vous trouvé votre « coup de cœur » au Musée canadien de l’histoire?