Les arts et les industries
Les photographes

Barb Stewart
Secwepemc
Kamloops (Colombie-Britannique)

Barbara Stewart a passé toute sa vie autour des arènes de rodéo. Son père, David Perry, était un fournisseur de bestiaux bien connu et sa mère, Joan, une championne de courses de barils. Barb a elle-même remporté le Western Indian Rodeo Association Barrel Racing Championship en 1984. Au cours des dernières années, elle a travaillé pour la bande et le conseil tribal secwepemc et dans ses loisirs elle s'est découvert un talent de photographe et de consultante pour des musées. Ses images illustrent tout le romantisme et l'effervescence associés à la vie de rodéo.

Jim Goodstriker
Kainai
Stand Off (Alberta)

Jim Goodstriker (1937-1997) a commencé sa carrière en tant que journaliste et photographe sportif pour le Kainai News au début des années 1960. En 1968, il a commencé à s'intéresser au rodéo, devenant finalement l'un des photographes de rodéo autochtones les plus célèbres de l'ouest du Canada. Jim a remporté de nombreux prix pour son travail. Il a été engagé comme photographe officiel pour l'Indian Rodeo Cowboys Association et les National Indian Rodeo Finals (de 1976 à 1982), sur invitation. Jim a également travaillé pour environ cinq associations de rodéo autochtones et non autochtones.

Troy Hunter
Kutenai
réserve Saint Mary's (Colombie-Britannique)

Standing Alone Elk est mon nom ktunaxa (kutenai). Le nom que j'ai reçu à la naissance et que tout le monde me donne est Troy Hunter. Je suis membre de la bande de Saint Mary's, qui est établie dans le sud-est de la Colombie-Britannique, au Canada. Ce sont les prêtres qui ont nommé la réserve où je suis né, mais mon peuple l'appelle A'q'am. C'est un endroit magnifique. Les montagnes Rocheuses se dressent à jamais derrière chez moi.

Mon premier appareil-photo m'a été donné par un ancien lorsque j'étais enfant. Je me souviens encore du plaisir que j'avais à prendre des photos avec cet appareil. Je recherchais toujours ce petit quelque chose de particulier que je pouvais fixer sur la pellicule. Lorsque j'ai eu dix ans, j'ai fabriqué un appareil à sténopé et j'ai développé les épreuves dans une chambre noire. J'ai su alors que j'aimerais toujours la photographie.

La photographie est vraiment ma passion. Lorsque je suis derrière l'appareil et que je regarde par le viseur un magnifique tableau, je suis très excité. Rien ne me fait plus plaisir que d'entendre l'obturateur cliquer en s'ouvrant, puis se refermer brusquement. Ce son est celui de l'œuvre d'art. L'émotion, la passion et la joie me procurent un sentiment d'exaltation naturelle qu'il m'est très important de ressentir en tant qu'être humain.

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