Retour au menu
Histoire des Autochtones du Canada
Tome I (10 000 à 1 000 avant J.-C.)

Introduction (Chapitre 1)

Pendant près de deux siècles, plus précisément de la fin du 15e siècle jusqu'au 17e siècle, l'exploration de l'hémisphère occidental par les Européens a révélé que des êtres humains en occupaient déjà toutes les régions depuis l'arctique jusqu'à l'extrémité méridionale de l'Amérique du Sud. Ces nombreux peuples vivaient en société dont la composition variait de simples bandes de chasseurs à des sociétés-états ou même à des empires complexes qui, gouvernés par des prêtres-empereurs, avaient développé une architecture cérémonielle élaborée, une agriculture florissante d'un grand nombre de plantes domestiques, des connaissances astronomiques, des calendriers, des mathématiques et l'écriture. Les nombreuses explications qui tentaient de justifier cette présence humaine dans un hémisphère qui s'était interposé contre toute attente entre l'Europe et la Chine, étaient dans la plupart des cas manifestement eurocentriques. En fait, au lieu de constater tout simplement que les Amérindiens ou les Inuits étaient les habitants de l'hémisphère occidental, on affirmait que les "... acteurs principaux étaient des Vikings, des Phéniciens, des Irlandais, des Égyptiens, des Gallois, des tribus perdues d'Israël..." entre autres possibilités (McGhee 1989 : 164). L'observation de Fray José d'Agosta en 1590 après J.-C., à savoir que les Indiens descendaient de chasseurs qui avaient pénétré en Amérique du Nord depuis l'Asie, témoignait de sa part d'une perspicacité presque géniale et constituait évidemment une exception à cette époque. Elle prévaut pourtant encore cette vision européenne véritablement biaisée de l'histoire humaine de l'hémisphère occidental. L'histoire autochtone qui remonte à douze millénaires est encore absente des manuels scolaires qui limitent l'histoire du Canada aux 350 dernières années. Que les Autochtones aient été illettrés, sauf pour une partie du Mexique et de l'Amérique centrale, et qu'ils n'aient pas laissé de documents écrits expliquent en partie cette situation. Même dans les meilleures conditions, l'instruction était réservée aux classes dominantes que les conquérants européens éliminèrent rapidement, et les documents écrits avec eux.


La Béringie - Vidéoanthrop Inc.;  MCC I-A-40, S95-23503
La Béringie il y a 15 000 ans

Une famille accueille les chasseurs de retour au camp. Le milieu géographique et environnemental s'inspire, en partie, de l'enregistrement de la Grotte des Poissons Bleus même si ce dernier site était plus vraisemblablement le camp d'un ou deux chasseurs en expédition plutôt que le camp d'une famille entière. Alors que la reconstitution illustrée est imaginative, des restes d'animaux disparus au Pléistocène récent, notamment le cheval et le mammouth, ont été trouvés dans le site. Étant donné le climat rigoureux à cette époque, il est raisonnable de présumer que la confection de vêtements en peaux était essentielle à la survie ainsi qu'une série d'autres adaptations culturelles au climat froid. On présume aussi que c'était exactement de tels petits groupes très mobiles de chasseurs de gros gibier qui s'éloignèrent de l'Asie et se propagèrent graduellement dans la Béringie et éventuellement colonisèrent l'hémisphère occidental.

(Peinture exécutée par Vidéanthrop Inc., Montréal, à contrat avec le Musée canadien des civilisations. La peinture a été réalisée par M. François Girard à l'aide de croquis et d'information technique compilés par M. Marc Laberge et l'auteur.)


Heureusement pour l'histoire de ces sociétés illettrées, en fait la majeure partie de l'histoire de l'Homo sapiens, les humains jouissent d'une culture qui les différencie essentiellement des autres animaux et qui leur permet de tirer parti de leur environnement pour leur propre bien-être. Cette faculté de profiter des choses permet la fabrication d'outils, la construction d'abris, la confection de vêtements, et une série infinie d'instruments qui ont permis à une espèce adaptée à un milieu semi-tropical d'occuper toutes les zones écologiques de la planète. En outre, tous les humains manifestent une préoccupation universelle eu égard à leur origine et à la place ultime qu'ils occupent dans le cosmos; en plus de leurs instruments profanes, il y a donc des structures et des objets, notamment les cimetières, les monticules funéraires, les tertres de différentes formes, l'art et les objets religieux, qui définissent leurs relations avec le cosmos. Plusieurs de ces manifestations culturelles survivent au passage du temps et constituent les témoignages que l'archéologie analyse de façon systématique pour reconstituer les cultures disparues depuis longtemps.

Avant de continuer, il est opportun de présenter un aperçu du témoignage archéologique avant il y a 12 000 ans. L'enregistrement est limité, vague et, par conséquent, prête à controverse (Dillehay and Meltzer 1991; Dincauze 1984; Meltzer 1989; 1993; Morlan 1988; 1991). La nature des données antérieures à 15 000 A.A. dans l'hémisphère occidental présente un étrange contraste comparé à l'enregistrement relativement clair des anciens établissements humains en Australie et de l'occupation initiale du Nord-Est de l'Asie (Jelinek 1992). Les données antérieures à il y a 20 000 A.A., que ce soit en Béringie orientale ou dans l'hémisphère occidental proprement dit, font face à un problème: les plus anciennes traces attribuées indubitablement à des humains dans le Nord-Est de l'Asie remonte à il y a au plus 25 000 A.A. et indiquent que ces peuples avaient un outillage du Paléolithique supérieur. Or c'est une prémisse fondamentale que des peuples d'Asie ont colonisé l'hémisphère occidental. Cette prémisse repose à la fois sur des arguments biologiques et anthropologiques. L'Homo Sapiens ne semble pas s'être adapté aux conditions environnementales rigoureuses du nord-est de l'Asie avant il y a 40 000 ans environ (Grayson 1988 : 113; Muller-Beck 1982). Le plus ancien témoignage archéologique généralement accepté provenant de la Béringie occidentale (la Sibérie orientale) est relié à la culture de Diuktai, qui remonte à 18 000 A.A. (Aikens 1990; Dikov 1978; Morlan 1987; Yi and Clark 1985). L'assemblage de la culture de Diuktai est habituellement considéré comme l'ancêtre de celui des Paléoarctiques du Nord-Ouest daté à 10 500 A.A. en Alaska quoique l'ascendance ait aussi été attribuée à des Paléoindiens (Mochanov 1969). On doit cependant se montrer très prudent face à l'énorme variation régionale et temporelle que véhicule "... un horizon culturel qui comprend des micronucléus cunéiformes et des pointes bifaciales qu'on retrouve de Yenisei jusqu'à Hokkaido et de la vallée Huanghe jusqu'aux Territoires du Nord-Ouest en Amérique du Nord à la fin du Pléistocène" (Pei 1985 : 14). On croit aussi déceler un certain nombre de problèmes découlant d'une progression linéaire trop évidente de gens et de leur culture qui, depuis la Béringie occidentale, passent à la Béringie orientale et de là à l'hémisphère occidental. Premièrement, on a relevé des traces des Paléoarctiques du Nord-Ouest en Alaska au-dessus de couches plus anciennes qui ne comportaient pas de microlames et qui remontaient à approximativement 12 000 A.A. (Powers and Hoffecker 1989). Deuxièmement, l'enregistrement des Grottes du Poisson-Bleu dans le Yukon septentrional soulève la possibilité que la production des burins-microlames typiques des Paléoarctiques du Nord-Ouest (Morlan and Cinq-Mars 1989) aient existé bien antérieurement en Béringie. Troisièmement, les 12 dates qu'ont livrées les os de proboscidien (mammouth et/ou mastodonte) recueillis dans la rivière Old Crow dans le Yukon et qui, croit-on, ont été modifiés par des humains, ont un écart de 28 750 à 39 500 A.A. avec une moyenne de 23 382 A.A. (Morlan et al. 1990 : Table 3). On est donc confronté au paradoxe que des gens aient laissé en Béringie orientale des traces aussi anciennes que les plus anciennes traces du nord-est de l'Asie et qu'une industrie microlithique remonte aussi loin dans le temps qu'en Sibérie orientale. Comme de telles césures existent dans l'enregistrement archéologique autant en Asie orientale que dans la région adjacente en Amérique du Nord, de tels paradoxes ne devraient peut-être pas être trop surprenants.

En Béringie, la controverse ne se limite pas au témoignage archéologique, elle concerne aussi la nature des communautés végétales et animales. Une opinion veut que la toundra-taïga ait été en mesure de supporter une population nombreuse et variée de mammifères (Guthrie 1982) alors qu'une opinion contraire affirme qu'entre 30 000 et 14 000 A.A., la toundra était relativement appauvrie et ne comportaient de l'herbe que par endroits (J. Ritchie 1984; Ritchie and Cwynar 1982). Contrairement aux environnements plus anciens et plus favorables, cette période était probablement caractérisée par des conditions polaires désertiques impliquant des étés ensoleillés et secs, des hivers venteux et une couverture de neige limitée (Schweger et al. 1982). La couverture végétale partielle aurait consisté en une végétation de basse taille presque dénuée d'arbres. Ces communautés végétales parsemées supportaient une version amoindrie de la population animale de la période précédente, nommément le mammouth, le bison, le cheval, le caribou, le mouflon, le saïga et le bœuf musqué. Entre 14 000 et 13 000 A.A., des changements climatiques brusques ont entraîné une élévation rapide du niveau de la mer et une augmentation des bouleaux reflétant un climat plus humide et plus chaud qui a persisté pendant 5 000 ans. Ce fut durant cette période que le mammouth et le cheval disparurent.

Alors qu'un certain nombre d'archéologues argumentent en faveur d'une présence humaine à une date antérieure dans les latitudes méridionales de l'hémisphère occidental (Bonnichsen and Young 1980; Bryan 1969; 1978), les données présentement disponibles semblent indiquer que les ancêtres immédiats des Paléoindiens ont constitué la migration humaine initiale vers le sud lors d'une détérioration de l'environnement en Béringie. Les deux questions les plus évidentes sont : quand et comment! Pour déterminer le "quand", la plupart des archéologues croient que l'armature distinctive des Paléoindiens fut inventée au sud des masses glaciaires avant de pénétrer dans le nord jusqu'en Alaska. Comme la culture paléoindienne a été datée approximativement à 12 000 ans, il en découle logiquement que les ancêtres qui n'utilisaient pas encore ces pointes cannelées ont dû avoir existé au sud des glaciers le temps d'inventer ce style de pointes et de le diffuser au nord au moment où les conditions environnementales s'amélioraient. L'enregistrement de pointes pré-cannelées dans les sites situés au sud des glaciers, excluant les réclamations équivoques (Lynch 1990; Morlan 1988), est très limité. Cependant si, comme on le spécule ici, un petit nombre d'individus a réussi à trouver son chemin au sud peu après 15 000 A.A., ils ont pu avoir formé le noyau des Paléoindiens et avoir été les innovateurs de ce style distinctif de pointes. Étant donné les altérations massives du relief au Pléistocène, détecter l'enregistrement archéologique de groupes minuscules et mobiles de chasseurs dans un paysage profondément altéré est, on peut l'imaginer, difficile. Une autre hypothèse propose que la pointe cannelée ait été élaborée en Béringie orientale d'où on l'aurait transportée en empruntant le corridor entre le glacier continental et le glacier du massif des Rocheuses; elle aurait été généralement adoptée par des populations déjà résidantes (Morlan and Cinq-Mars 1982 : 380-381). Il n'y a présentement aucune trace de ces premières pointes cannelées en Béringie orientale sauf du site controversé de Putu (Alexander 1987), qu'on a peut-être trop rapidement mis de côté.

En plus de la question du "quand" ou du moment où les premiers habitants ont pénétré dans l'hémisphère occidental, il y a aussi la question du "comment". En raison des conditions et de l'environnement glaciaire qui prévalaient à la fin du Pléistocène, les déplacements vers le sud ne pouvaient emprunter que deux routes plausibles : le corridor libre de glace qui aurait longé le piedmont oriental des Montagnes Rocheuses ou le transport aquatique en suivant un chapelet de refuges le long de la côte occidentale. Les connaissances intimes que les chasseurs septentrionaux avaient du comportement des animaux migratoires, les oiseaux compris, leur auraient permis de deviner qu'une masse de terre existait au sud sans nécessairement savoir à quelle distance.

Le corridor libre de glace est la plus ancienne des deux hypothèses et généralement la plus favorisée. Une recherche intense et concentrée (Ives et al. 1989) n'a cependant pas encore démontré que les anciennes bandes de chasseurs auraient suivi cette voie pour se rendre au cœur du continent. Cette voie archéologique la plus ancienne qu'est le corridor remonte à 10 000 A.A. et représente plutôt une poussée récente des gens vers le nord après l'occupation initiale de l'hémisphère occidental. Dans la portion du corridor comprise entre la vallée de la rivière Athabaska jusqu'au Montana, une toundra froide et sèche prévalait entre 24 000 et 11 400 A.A. et a vu l'apparition du bouleau et du peuplier/trembre à la fin de la période (Schweger 1989 : 498). Vers 11 400 A.A., les conditions environnementales dans le corridor s'étaient améliorées un peu et auraient été plus favorables aux migrants que les 6 000 années antérieures (Ives et al. 1989). Il y a aussi des preuves que les glaciers des Laurentides et de la Cordillère ne se sont pas fusionnées avant 15 000 A.A., si jamais ça été le cas, permettant de croire à l'existence d'un corridor vers l'intérieur du continent à partir du nord entre 45 000 et au moins 15 000 A.A. (Bobrowsky and Rutter 1990). À ce sujet, le point principal à retenir est que durant une bonne partie de cette période où on croit que le corridor était ouvert, il constituait 2 000 km de région hostile et stérile. Une seconde considération, mais d'une importance vitale en archéologie, se rapporte à la probabilité que tout déplacement humain à travers ce corridor aurait probablement été rapide, laissant peu de traces archéologiques. Par contre, si le comportement des troupeaux de caribous à la fin du Pléistocène était semblable à celui d'aujourd'hui, alors le climat élevé, sec et rigoureux du corridor, aurait constitué une aire saisonnière idéale de mise bas et, en attirant de grands troupeaux de caribous durant les mois les plus chauds de l'année, aurait relié les deux extrémités méridionale et septentrionale du corridor. Une telle hypothèse d'une saison riche en ressource animale aurait logiquement entraîné un grand nombre de sites. L'enregistrement géologique indique que les hautes terrasses du corridor étaient probablement inhabitables contrairement aux terrains alluviaux (Levson 1990). Même si l'hypothèse des lieux de mise bas des caribous a quelque validité, il sera impératif de reconstituer le relief de la fin du Pléistocène dans le corridor afin de prévoir où les sites archéologiques pourraient se trouver.

Une migration le long de la côte occidentale effectuée par des gens rompus à la navigation maritime et qui exploitaient les refuges du littoral a été pour la première fois suggérée par Knut R. Fladmark (1979). Quoique possible entre 15 000 et 10 500 A.A. (Luternauer et al. 1989), cette hypothèse comme celle du corridor, manque de preuve concrète. Un appui indirect à cette hypothèse réside dans la diversité linguistique qui, sur la côte occidentale, est remarquable contrairement à la situation linguistique plus simple à l'est de la ligne de partage du continent. On a attribué cette diversité linguistique à l'occupation des refuges par les premiers peuples (Rogers et al. 1990). Cette proposition ne vient pas sans un certain nombre de problèmes théoriques importants. L'hypothèse de la voie littorale repose sur une prémisse fondamentale à savoir que ces émigrants étaient d'habiles marins manipulant des esquifs sophistiqués. Alors que les traces d'esquifs survivent rarement dans l'enregistrement archéologique, la dernière supposition est, en toute probabilité, correcte même si l'hypothèse de la voie du littoral ne l'est pas. Dans les latitudes nordiques, en particulier, les ressources maritimes riches en animaux ont pu avoir constitué une forte attraction à tout peuple de chasseurs. Il est certainement inconcevable que les Paléoindiens aient pu fonctionner dans des environnements subissant des changements rapides sans quelque forme d'esquif et, en fait, les traces reliées aux modes d'établissements indiquent que les île étaient souvent exploitées (Storck 1979). La plus grande faiblesse de l'hypothèse littorale est qu'il est difficile de la tester en raison de la submersion post-glaciaire des refuges littoraux. Également, tout enregistrement archéologique sur la côte orientale à la fin du Pléistocène est sous l'eau (Porter 1988 : Figure 5). Dans les régions comme celle de Vancouver, où les niveaux de la mer entre 10 000 et 11 000 A.A. se rapprochaient des niveaux d'aujourd'hui, il n'y a aucune trace de Paléoindiens (Roberts 1984 : 15). Il faut aussi considérer comment des gens adaptés à la vie maritime auraient pu se rendre au sud de la péninsule gelée de l'Alaska et survivre dans des refuges hostiles (Reanier 1990). Les traces limitées et plutôt récentes des Paléoindiens dans le nord-ouest du Pacifique (Meltzer and Dunnell 1987) laissent croire que les ancêtres de ces gens n'étaient pas des marins accomplis à leur arrivée dans la région. Le fait que les plus anciens colons aient survécu dans des environnements qui subissaient des changements rapides lors de la transition glaciaire-interglaciaire, prouve avec satisfaction qu'ils étaient des hommes à tout faire et des opportunistes capables d'ajustements culturels rapides. À ce titre, les premiers peuples auraient pu posséder à la fois des stratégies adaptatives à la mer et à la terre et, ainsi, auraient pu s'accommoder aux deux voies de migration, à l'intérieur et sur la côte. Jusqu'à maintenant, cependant, aucune de ces deux voies de migration dans l'hémisphère occidental n'a été démontrée. Par contre, on peut démontrer que, vers il y a 12 000 ans, des gens étaient généralement présents sur le continent. Il demeure que la répartition des Paléoindiens dans le paysage il y a 12 000 ans est peut être plus apparente que réelle. La visibilité archéologique des Paléoindiens dépend largement des pointes de javelots distinctives qui, sous différentes formes, ont été utilisées pendant approximativement 1 000 ans. En fait, la majorité des sites paléoindiens ont été datés à l'aide des pointes de projectiles utilisées comme "fossiles-directeurs" plutôt que par des échantillons datables recueillis dans de bons contextes archéologiques. Théoriquement, sans de tels "fossiles-directeurs" commodes on ne peut pas dater typologiquement les plus anciens sites et on ne peut donc pas leur attribuer une affiliation culturelle. Les sites paléoindiens importants ont tendance à être des sites de dépeçage dans l'ouest où de gros animaux étaient tués (abattus) et dépecés tandis que, dans l'est, les sites résidentiels sont souvent associés à des carrières de pierre et à une mauvaise conservation des os. Aux limites de l'enregistrement archéologique s'ajoutent les difficultés considérables d'essayer de comprendre des événements uniques qui correspondent à l'occupation humaine de tout l'hémisphère caractérisé par une grande diversité topographique et écologique. L'occupation et l'exploration de l'hémisphère occidental par les Paléoindiens et leurs affiliés méritent le respect accordé à l'un des plus grands exploits de l'histoire de l'espèce.


 
Tome ITome II

Arrière Menu - Histoire des Autochtones du Canada Suite