La facture
Opus 17 - Flûte alto

 
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    Jean- Luc Boudreau a construit cette flûte d'après l'échelle de Debey dont un instrument est conservé à l'Université d'Utrecht, en Hollande. Cette dernière est accordée au diapason la-415 comme on le faisait à cette époque, par contre la présente flûte a été accordée au diapason moderne la-440, tout en gardant les proportions et l'échelle de la flûte originale.

      Flûte alto - MCC91-23/S93-2936/CD99-47 Flûte alto
    Par Jean-Luc Boudreau
    Montréal (Québec)
    1990-1991
    Résine de polyester moulée
    47,7 cm

    Cette flûte est construite entièrement à partir de résine de polyester moulée, produit de synthèse que l'on utilise comme substitut de l'ivoire. Quoique ce produit offre de nombreuses qualités, il est difficile à manipuler car il se casse facilement lors du perçage et du tournage. Jean-Luc Boudreau a réussi à donner une allure très moderne à cette flûte, le design s'accordant bien avec le matériau.

         

    Opus 18 - Archet de violon

      Archet de violon - MCC92-15/S92-3506/CD95-652 Archet de violon
    D'après Dominique Pecatte
    Par Bernard Walke
    Ottawa (Ontario)
    1991
    Pernambouc, corne de vache, fil d'argent, argent, nacre, ormeau, cuir, os,
    crin de cheval
    74,5 cm
    Marque au fer : «Bernard Walke»

    L'archetier Bernard Walke est biologiste de formation et son respect de l'environnement l'amène à s'interroger sur l'utilisation de matériaux « vivants », de source animale ou végétale, dans la construction d'instruments de musique ou de tout autre objet. La corne de vache offre une alternative intéressante à l'ivoire et à l'écaille de tortue, traditionnellement utilisés dans la fabrication de l'archet et dont l'emploi est interdit aujourd'hui. L'archet que l'on voit ici est un archet moderne dont la hausse est en corne de vache.

    Bernard Walke

    Bernard Walke est archetier depuis plus de dix ans. Son goût pour la musique classique et celtique pour violon est à l'origine de son intérêt envers la facture, mais il doit à son frère, Gregory Walke, d'en avoir fait sa profession. En 1974, les deux frères ont la chance de rencontrer John Doherty, violoneux irlandais renommé, dans un pub de Donegal, en Irlande. Le jeu de ce musicien et le contact prolongé avec la musique irlandaise et écossaise les amènent à la pratique du violon.

    En 1980, à son retour d'un séjour au Nigéria où il occupe un poste de biologiste, Bernard se met à l'apprentissage du métier d'archetier, sur l'insistance de son frère qui, entre temps, est devenu luthier. Pendant deux ans, il est l'apprenti de Peter Mach, luthier et archetier d'Aylmer; au cours de cette période, il rencontre également Dominik Zuchowicz avec lequel il s'initie à la musique ancienne et à la facture des violes, d'où naîtra son intérêt pour l'archeterie baroque. À Toronto, en 1982, il ouvre un atelier et étudie les archets anciens, d'origine française et anglaise. En 1984, il s'installe à Ottawa et construit des archets modernes pour la famille du violon ainsi que des archets pour les instruments baroques.

      Marque au fer
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