Opus 36 - Violoncelle |
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rémone, Brescia, Bologne, Milan, Andrea Amati, Gasparo da Salo, Andrea Guarneri, Francesco Ruggeri... tout comme les autres membres de la famille du violon, le violoncelle se développe en Italie du Nord, grâce au travail de nombreux luthiers. L'instrument apparaît vers le début du XVIe siècle, tandis que le terme violoncelle ne sera en usage qu'un siècle plus tard pour remplacer le terme basse de violon.
Un instrument voit le plus souvent sa facture se développer en même temps que son rôle musical. C'est à la fin du XVIIe siècle que le violoncelle se verra confier le rôle d'instrument soliste. On écrira pour lui des sonates et des concertos. À la fin du XVIIIe siècle, c'est Boccherini, compositeur et violoncelliste virtuose qui, dans ses uvres et ses concerts, mettra l'instrument en vedette. Jean-Benoît Stensland s'est inspiré du modèle Piatti d'Antonio Stradivari pour construire cet instrument de très belle facture au vernis brun-rouge sur fond or. Jean-Benoît Stensland Jean-Benoît Stensland a derrière lui une solide formation de luthier. Il a entrepris son apprentissage en 1976, à Montréal, chez le luthier Jules Saint-Michel, puis chez Antoine Robichaud. Il y apprend les rudiments de la lutherie, se familiarise avec la restauration de tous les instruments à cordes en travaillant ensuite chez Peate Musical Supplies de Montréal. Ces différents acquis lui permettent, en 1980, d'obtenir une bourse du Conseil des arts du Canada pour aller étudier, pendant quatre ans, à l'école internationale de lutherie de Crémone, en Italie. En 1984, il reçoit son diplôme et, la même année, il participe au concours international de lutherie de la Violin Society of America où un certificat de mérite lui sera décerné pour un de ses violons. De retour au pays, Jean-Benoît Stensland ouvre un atelier avec le luthier Thérèse Girard. Ils développent ensemble des techniques personnelles, s'inspirant à la fois des écoles italiennes et françaises, ce qui leur permet de travailler à un certain idéal sonore tout en valorisant fortement l'aspect esthétique de l'instrument. Jusqu'à présent, Jean-Benoît Stensland a fabriqué une soixantaine d'instruments dont certains sont entre les mains de musiciens de l'Orchestre symphonique de Montréal, de l'ensemble I Musici et de l'Orchestre métropolitain.
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