l'esthétique
Opus 46 - Violon baroque

 
L'esthétique
Précédent  Suivant
La sonate
en trio

  • Opus 46
  • Opus 47
  • Opus 48
  • Opus 49
  • Opus 50
  • Opus 51
  •  
      Le luth
     
     
      La publication
      L'auteure
     
      Avant-propos
      Introduction
      La facture
      L'historique
      L'esthétique
      La symbolique
      Conclusion
      Bibliographie
     
      Index
      Les facteurs
      Les instruments
      Extraits vidéo
      Extraits audio
     
      Autres sites Web
      Crédits
     
     
    spacer4.gif

    Rappelons que le violon baroque, d'avant les années 1800, diffère du violon moderne par la barre d'harmonie et l'âme qui sont de plus petite taille; le manche non enclavé est à peine incliné; la touche est en biseau et décorée de marqueterie; le cordier est plaqué et marqueté. La corde de sol est filée, mais les trois autres cordes sont de boyau pur.

      Violon baroque - MCC91-543/S92-2297/CD95-640 Violon baroque
    Par Denis Cormier
    Montréal (Québec)
    1991
    Érable madré et épicéa européen, ébène, boyau, buis, ivoire, polyester
    Longueur totale : 59 cm;
    caisse : 35,2 x 20,5 cm;
    éclisses : 3 cm
    Étiquette : « Denis Cormier fait à Montréal en 1991 No.103 »

    Cet instrument est fait d'après un modèle baroque tardif, comme il s'en faisait à l'époque de Mozart, par exemple. Les éclisses, la tête et le fond en une seule pièce sont en érable madré européen. La table en épicéa européen est en deux pièces. Le vernis rouge orangé est appliqué en pointillé et dégradé. Le manche et le cordier sont décorés de marqueterie de buis, les sillets sont en ivoire, la touche en érable plaqué d'ébène, les chevilles en ébène et le bouton en polyester.

         

    Denis Cormier
    http://www.deniscormier.com

    Denis Cormier Extrait vidéo
    Denis Cormier
    Montréal (Québec), 1991


    Le violon est un instrument que Denis Cormier côtoie dès sa prime jeunesse car il vient d'une famille de violoneux. Lorsqu'il décide d'explorer à fond cet instrument, il se tourne vers une lutherie classique. Pendant deux ans, il sera apprenti auprès du maître Frédéric Boyer, à Paris. Il suivra également un stage à La Haye, en Hollande, auprès du maître Willem Bouman. Riche de ces expériences, il ouvre un atelier à Montréal en 1980. « Ce que je construis, c'est un son », déclare-t-il volontiers. Ce son atteint une qualité toute spéciale puisque ses violons, modernes et baroques, se retrouvent entre les mains de musiciens professionnels, au Canada, aux États-Unis, en Europe et au Japon. Denis Cormier a construit plusieurs instruments entre autres pour l'Orchestre symphonique de Montréal, pour l'Orchestre métropolitain, pour le Studio de musique ancienne et pour l'ensemble I Musici.

     
    Étiquette de Denis Cormier
    Haut