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Opus 57 - Luth baroque

 
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    Ayant perdu de sa popularité en France, c'est en Allemagne, vers la fin du XVIIe siècle, que le luth poursuit son évolution. Au luth à onze choeurs, en usage en France et en Allemagne, on ajoute deux choeurs, tendus sur une extension du chevillier, du côté des cordes graves de l'instrument. On peut ainsi jouer les notes graves, ce qui donnera une nouvelle dimension au répertoire de musique pour luth. Grâce à ses œuvres, Sylvius Leopold Weiss, un des plus grands luthistes-compositeurs pour luth à treize choeurs, contribuera grandement au développement de cette musique.

      Luth baroque - MCC74-694/S74-2294/CD94-161 Luth baroque
    D'après Hans Burkholzer et Tomas Edlinger
    Par Richard Berg
    Ottawa (Ontario)
    1992
    Palissandre brésilien, épinette allemande, ébène, prunier, ivoire de récupération, plastique, boyau
    caisse : 50,5 x 33,2 cm;
    profondeur : 17,5 cm


      Luth baroque (détail) - MCC91-118/S93-2659/CD95-730

    Richard Berg a réalisé ce luth d'après un luth de la Renaissance que Hans Burkholzer construisit en 1596, et que Tomas Edlinger convertit en luth baroque en 1705. L'instrument original en ivoire fait partie de la collection du Kunsthistorisches Museum de Vienne.

    La panse de l'instrument est en palissandre brésilien, la table d'harmonie en épinette allemande est ornée d'une rosace dont le dessin original est de Berg, et le manche est en contreplaqué d'ébène. Les deux premiers choeurs sont simples, les cordes, accordées au diapason la-415, reproduisent l'accord et l'échelle de ré mineur.

      Luth baroque (détail) - MCC91-118/S93-2659/CD95-730 Détail de la rosace inspirée de l'art décoratif arabe.

    Comme il le fait pour tous ses instruments, le luthier a accordé beaucoup d'attention à l'esthétique de ce luth, l'aspect physique devant être le miroir de l'aspect sonore de l'instrument, selon les termes mêmes du luthier.

         

    Richard Berg

    Richard Berg

    Richard Berg est un luthier qui, tout en recherchant une haute qualité sonore, est fasciné par l'aspect esthétique de la facture. C'est d'ailleurs la beauté ainsi que la variété des formes et des décorations du luth qui attira, en premier lieu, Richard Berg vers la facture de cet instrument. Auparavant, son amour pour la guitare flamenco l'avait amené en Espagne où il avait visité maints ateliers de facteurs de guitares. En 1973, il construit sa première guitare « juste pour voir s'il pouvait le faire lui-même ». Autodidacte, il poursuit ses recherches et construit un premier luth en 1975. Il puise dans les ressources de la Lute Society of America et reçoit de précieux conseils de luthiers expérimentés; il trouve aussi une importante source d'inspiration dans les échanges qu'il entretient avec les musiciens. Ainsi, Toyohiko Satoh, luthiste baroque reconnu internationalement, qui possède plusieurs instruments de Berg, a eu sur lui une influence considérable.

    En 1983, Richard Berg reçoit une bourse du Conseil des arts du Canada et peut ainsi aller visiter les luthiers et musiciens européens et étudier, photographier et dessiner les instruments des collections muséales. Sa production comprend des luths de la Renaissance et baroques, des théorbes, des chitarrones et des archiluths ainsi que des guitares classiques. Travaillant à partir d'instruments originaux, il tente de garder l'esprit de ces modèles historiques sans chercher à en faire des répliques exactes, voulant plutôt tenir compte des besoins et des goûts du musicien pour lequel il construit un instrument. Bien que la lutherie ne soit pas un métier qu'il exerce à temps plein, Richard Berg n'en est pas moins considéré comme un luthier professionnel et sa clientèle comprend des musiciens des continents américain, européen et asiatique

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