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Opus 60 - Darbouka

 
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    Avec quelques autres instruments de percussion comme les bâtons percutants, ou bâtons de rythme, le tambour est un des plus anciens instruments de musique. Le principe de fixer une peau à un réceptacle, comme un pot ou un tronc d'arbre, semble être apparu à l'ère néolithique.

      Darbouka - MCC83-561/S95-08835/CD95-481 Darbouka
    Par Tony Bloom
    Canmore (Alberta)
    Vers 1985
    Grès, peau de chèvre
    Hauteur : 22,3 cm;
    Diamètre : 25,5 cm
    Signature et sceau de l'artiste
    Don de la Fondation Massey

    Le tambour est souvent associé à la danse; mais par la force que dégage cet élément primaire qu'est le rythme, on l'a également investi de pouvoirs magiques, et plusieurs cultures lui ont donné un rôle sacré et religieux.

    Tony Bloom dit de cet instrument qu'il est hybride, inspiré à la fois de la darbouka arabe et du tabla indien. Il est en grès recouvert d'une glaçure à l'oxyde de fer.


         

    Opus 61 - Flûte traversière

      Flûte traversière - MCC84-143/S95-07900/CD95-475 Flûte traversière
    Par Martin Breton
    Sainte-Agathe-de-Lotbinière (Québec)
    1984
    Porcelaine
    44,5

    Cette flûte en porcelaine est recouverte d'une glaçure brune.

    Opus 62 - Ocarina

    Cet instrument de Martin Breton est une variante de la flûte globulaire. La version européenne de l'ocarina aurait été inventée en Italie vers 1860, mais ce type de flûte existe depuis fort longtemps en Amérique du Sud, en Asie et en Afrique.

      Ocarina - MCC84-134/S95-11974/CD95-510 Ocarina
    Par Martin Breton
    Sainte-Agathe-de-Lotbinière (Québec)
    1984
    Porcelaine
    Hauteur : 10,2 cm;
    diamètre de la base : 6,9 cm

    Lorsque Martin Breton donne des formes d'oiseaux à ses instruments, il rejoint des traditions anciennes comme celle des Aztèques qui donnaient à leurs flûtes globulaires une forme animale ou humaine. Le terme italien ocarina signifie «petite oie».


         

    Martin Breton

    Martin Breton est céramiste depuis déjà une quinzaine d'années. Il a suivi de nombreux cours de poterie et il a fait des stages au Québec et en France. Depuis 1983, il a introduit des instruments de musique en céramique dans sa production. Découvrant le monde de la percussion lors d'un voyage au Maroc, il se mit à fabriquer des darboukas à son retour. Vers la même époque, une commande venant d'un groupe de musiciens africains de passage au Québec l'initie à la fabrication des udus. Il explore également les instruments à vent comme la flûte traversière et l'ocarina auquel il donne des formes d'oiseaux et autres animaux.

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