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  Calcul des frais postaux, Eaton hiver 
1943.  
  

Agrandir l'image.L'affranchissement des colis. 1943. Catalogue d'Eaton, hiver 1943. Archives publiques de l'Ontario, F-229, fonds T. Eaton Co., AO 5397.

  
     

Le traitement des commandes dans l'industrie de la vente par correspondance
Texte de John Willis

Le succès de la vente par catalogue des grands magasins reposait sur une vaste main-d'œuvre et une habile organisation du travail. Des mains nombreuses allégeaient le travail et de nombreuses mains traitaient une multitude de commandes.

Introduction | De nombreuses mains allègent le travail | La structure du travail de la vente par catalogue | L'arrivée du courrier | La manipulation de l'argent | La lecture des commandes | L'enregistrement des commandes | La transcription des commandes |
La distribution des mandats
| L'assemblage | La facturation par mandat | L'emballage et l'expédition | Conclusion | Sources documentaires


Introduction

L'histoire du catalogue de vente par correspondance, c'est celle de la distribution à très grande échelle, car le chemin de fer et le service postal ont permis le traitement des commandes par la poste d'un océan à l'autre. La distribution était le fait d'une savante organisation interne des entreprises de ce type de commerce.

Le succès de la vente par catalogue des grands magasins reposait sur une vaste main-d'œuvre et une organisation du travail bien planifiée qui rendait possible la distribution de marchandises aux clients, de l'Atlantique au Pacifique. La structure du travail dans un centre de traitement des commandes par catalogue ressemblait à une ligne de montage industriel. Ce n'est pas surprenant puisque c'était la manière dont toutes les grandes entreprises étaient organisées à la fin du dix-neuvième siècle et au début du suivant.


De nombreuses mains allègent le travail

  Employés de Eaton, comptoir 
postal de 
Moncton, N.-B., vers 1920-1921.  
  

Agrandir l'image.Une grande famille : les employés d'Eaton devant l'immeuble de vente par catalogue à Moncton, au Nouveau-Brunswick, vers 1920-1921. En 1930, 844 personnes travaillent à Moncton, au siège social d'Eaton pour la région de l'Atlantique.

  
     

Les entreprises de vente par correspondance sont en mesure de traiter un large volume de commandes sur une très courte période. Ainsi, durant les années 1930, le service de vente par catalogue d'Eaton, à Toronto, traite 30 000 transactions par jour et le bureau du grand magasin de Winnipeg remplit le nombre impressionnant de 47 735 commandes en un seul jour ouvrable. En 1931, Dupuis Frères répond, à Montréal, à 10 000 commandes téléphoniques par mois. Au même moment, Simpson est équipé d'une centrale téléphonique automatique à la fine pointe de la technologie. Tant de commandes et tant de travail exigent de nombreuses mains, une véritable armée d'employés.

  Vêtements pour hommes et 
garçons, 
Eaton's Fall Winter 1899-1900, p. 118.  
  

Agrandir l'image.Le rayon des vêtements pour hommes et garçons d'Eaton, 1899. Catalogue d'Eaton, automne-hiver 1899-1900, p. 118. Archives publiques de l'Ontario, F-229, fonds T. Eaton Co.

  
     

En 1910, à Toronto, 500 personnes travaillent au service de vente par catalogue de la T. Eaton and Co. Ce nombre s'élève jusqu'à 1100 dans les années 1930. Le personnel de ce service fait partie d'une main-d'œuvre de 12 000 à 13 000 personnes engagées principalement dans le complexe des magasins, des entrepôts et des manufactures d'Eaton, à l'emplacement de la rue Queen, au centre-ville de Toronto. Au siège social régional de Moncton, la plupart des 844 employés de la société torontoise travaillent au service de vente par catalogue. Entre-temps, à Winnipeg, au début des années 1930, ce sont plus de 1000 employés qui assument cette même tâche pour l'entreprise. Des centaines d'autres besognent au magasin et dans les manufactures.

Eaton fonctionne à grande échelle avec ses immenses installations de Toronto, de Winnipeg et de Moncton. Tout aussi actif dans l'Est (à Halifax) que dans l'Ouest (à Regina), le service de vente par catalogue de Simpson, à Toronto, est une activité plutôt petite qui emploie de 350 à 500 personnes au début des années 1930. Dupuis Frères, à Montréal, utilise une main-d'œuvre de même taille que celle de Simpson. Trois cents personnes - en majorité des femmes - sont affectées à la vente par catalogue en 1930. Ce nombre chute à 170, quatre ans plus tard, signe de l'influence dévastatrice de la Dépression.

  Nouvel édifice du comptoir 
postal, à 
Montréal, Dupuis Frères automne-hiver 1936-1937.  
  

Agrandir l'image.Le nouvel immeuble de la vente par catalogue de Dupuis Frères, 1936. C'est le lieu de travail de 200 à 300 employés dans Saint-Henri, un quartier du Sud-Ouest de Montréal. L'édifice a l'avantage d'être situé près d'au moins deux gares ferroviaires. Catalogue de Dupuis Frères, automne-hiver 1936-1937.

  
     

Compte tenu de leur fonctionnement et de leur taille, les bâtiments destinés à la vente par catalogue constituent de véritables usines. Dupuis Frères opère son comptoir postal à partir d'un bâtiment de cinq étages occupant un espace de 2,4 kilomètres carrés (135 000 pieds carrés). Achevée en 1916, l'installation de Simpson, rue Mutual, à Toronto, compte 11 étages. Les deux bâtiments destinés à la vente par catalogue d'Eaton à Winnipeg comptent huit et neuf étages. Une centrale électrique adjacente génère l'électricité nécessaire à l'éclairage des édifices ainsi qu'à l'énergie requise par les 2,4 kilomètres (1,5 mille) de convoyeurs qui déplacent les colis à travers le grand ensemble de vente au détail et par correspondance.

L'utilisation de convoyeurs est une technique industrielle standard de la première moitié du vingtième siècle, que l'on trouve tout autant dans les bâtiments consacrés à la vente par catalogue que dans les usines de traitement d'aliments et les grands bureaux postaux urbains. Le monte-charge muni de larges portes en bois est une autre caractéristique commune à ces intérieurs industriels, aujourd'hui désuets. Les employés de Dupuis Frères n'ont pas le droit de l'utiliser : ils doivent marcher la longueur du bâtiment et utiliser les ascenseurs.

  Convoyeur chez Eaton de Toronto, 1919  
  

Agrandir l'image.Des employés du service de vente par catalogue près des convoyeurs chez Eaton à Toronto, 1919. Archives publiques de l'Ontario, F-229, fonds T. Eaton Co., AO 5388.

  
     

Selon les normes contemporaines, la technologie de
« l'usine » de vente par correspondance paraît bien rudimentaire. Sa caractéristique la plus remarquable est la combinaison de dispositifs modernes comme les convoyeurs, les monte-charge et les téléphones, et des aires de travail, où bras et jambes fournissent l'énergie motrice exigée.


La structure du travail de la vente par catalogue

  Opérations de la vente par 
correspondance, Simpson's Fall-Winter 1930-1931.  
  

Agrandir l'image.Huit tâches différentes du traitement d'une commande par catalogue. 1930. Catalogue de Simpson, automne-hiver 1930-1931.

  
     

Les convoyeurs et la sueur humaine constituent les piliers des opérations de vente par catalogue au début du vingtième siècle. Les deux éléments sont intégrés dans une même organisation du travail. Celui-ci est divisé en plusieurs tâches individuelles, et chaque employé répète sa tâche jour après jour. Ainsi, la fréquence des erreurs se trouve minimisée puisque chaque personne fait rarement face à une situation de travail inconnue. Résultat  : un flot de commandes plus élevé dans le système. Et plus de commandes signifie plus d'argent.

En 1896, Eaton envoie son gérant de la vente par catalogue, Fred Beechcroft, étudier le système de vente par catalogue de Montgomery Ward, une entreprise américaine comptant 20 ans d'expérience dans le domaine. Eaton met alors en œuvre un système consistant en une dizaine d'étapes qui, pour les trois prochaines décennies, caractérise son traitement des commandes, et sans doute celui de ses compétiteurs au pays. On peut définir chacune de ces étapes grâce aux renseignements datant des années 1920 et tirés du fonds Eaton, aux Archives publiques de l'Ontario.


L'arrivée du courrier

  L'ouverture du courrier chez Eaton, 
à 
Winnipeg, vers 1910.  
  

Agrandir l'image.L'ouverture du courrier chez Eaton, à Winnipeg, vers 1910. Au centre, à l'arrière-plan, une femme sort d'une zone grillagée. C'est là où l'on comptabilise l'argent. Stéréogramme numéro 24 d'un jeu produit par Eaton vers 1910.

  
     

Chaque jour, le personnel d'Eaton se rend rue Yonge chercher le courrier au bureau de poste de la gare Union ou, dans certains cas, directement à bord des trains. Cinq voyages sont effectués chaque jour. Les deux premières livraisons apportent 90 % du courrier, ce qui signifie que, vers 10 h 30, une pile énorme s'élève déjà devant les employés.

Le courrier est séparé en deux piles : la correspondance d'affaires et les lettres personnelles. La première est triée en paquets de 50 lettres qui sont placées dans la « Lightning Letter Opener Machine » (une machine ouvre-lettres éclair). Six femmes ouvrent et trient le courrier selon le contenu, c'est-à-dire les lettres contenant ou non de l'argent, et les lettres rédigées en anglais ou en français. La dernière tâche consiste à ajouter un formulaire d'expédition à la commande.


La manipulation de l'argent

Les clients envoient souvent de l'argent liquide avec leur commande. Pour des raisons de sécurité, le comptage s'effectue dans une aire réservée aux cabines « d'autorisation ». L'argent y est compté par des machines calculatrices électriques, verrouillées et déverrouillées par les superviseurs qui surveillent les employés. Ceux-ci vérifient les formulaires d'expédition et les bordereaux imprimés par les machines. L'argent recueilli est préparé pour son dépôt à la banque. Cette opération s'effectue trois fois par jour.


La lecture des commandes

Les commandes quittent la cabine d'autorisation pour la section de la lecture, où on les destine à différents parcours. On sépare les commandes en anglais et en français; ces dernières sont envoyées au bureau du traducteur. Les commandes pour un grand nombre de marchandises (des multiples lourds) sont séparées de celles qui seront livrées par la poste. Les demandes d'échantillons sont traitées à ce moment-là. Une équipe de femmes ramasse les documents et les transporte à leur prochaine destination.

   Personnel féminin de la 
division du 
comptoir postal d'Eaton, à Winnipeg, 1943.   

Des femmes à leur bureau, au service de vente par catalogue d'Eaton, à Toronto, 1943. Archives publiques de l'Ontario, F-229, fonds T. Eaton Co., AO 4467.

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L'enregistrement des commandes

Le personnel dans cette section prépare les étiquettes grâce au numéro du formulaire d'expédition, à la date et au montant d'argent. L'adresse du client est dactylographiée sur ce formulaire à l'aide d'une machine à stencil. Si la commande s'adresse à un nouveau client, l'information est envoyée à la préposée aux nouvelles adresses qui prépare un nouveau stencil. Si le client habite dans un district non rattaché à un village, on adresse sa commande au bureau de poste le plus proche. La commande comprend maintenant un formulaire d'expédition adressé et autant d'étiquettes d'expédition qu'il y a de colis à envoyer.


La transcription des commandes

Le temps est essentiel. Le bureau de chacune des préposées à la transcription possède des compartiments inférieurs et supérieurs. Les commandes les plus récentes se trouvent sur le dessus. La préposée prend la première commande du compartiment inférieur. Elle transcrit chaque article de la commande du client sur des lettres de commande préparées pour chaque rayon. Deux articles ou plus d'un même rayon peuvent se retrouver sur la même lettre s'ils apparaissent assez près l'un de l'autre sur la liste et si la préposée peut prendre le temps de le faire. On crédite aux préposées les commandes qu'elles terminent. Cette information est envoyée au service de la paie et constitue la base des primes à verser.

   Section de la transcription des 
commandes, comptoir postal d'Eaton.   

Le service de transcription chez Eaton, vers 1910. Au verso, on lit : « Une fois que les préposées à l'ouverture du courrier ont décacheté les lettres et que les caissières en ont retiré l'argent, la jeune femme qui reçoit votre lettre la lit attentivement et prépare votre lettre de commande pour les marchandises de chaque rayon. À toutes les heures, les commandes sont envoyées au bon rayon. » Stéréogramme numéro 24 d'un jeu produit par Eaton vers 1910.

Agrandir l'image.

La distribution des mandats

Le service de distribution reçoit les commandes et les documents du service de transcription. Il les compte et les trie selon les moyens de transport qui seront utilisés : le service des colis postaux, la livraison exprès ou le service marchandises. L'heure estampée sur les commandes précède de trois heures le moment de l'arrivée des marchandises au service de l'assemblage.

Il faut 80 minutes pour estamper, vérifier, établir la liste et livrer les commandes aux divers rayons de marchandises. Le personnel dispose alors d'une heure et 40 minutes pour aller porter les marchandises à l'assemblage. On fait bien attention d'envoyer la bonne liste de marchandises au bon rayon. Les énumérateurs et les vérificateurs des ventes travaillent par paire : deux paires d'yeux valant mieux qu'une. Tout le travail est ponctué par des intervalles de 20 minutes. La sonnerie dans un service indique qu'il y a du travail d'accumulé pour les employés chargés de la tâche suivante.


L'assemblage

Les lettres de commande sont envoyées aux rayons particuliers et les factures d'expédition sont envoyées à l'assemblage, une étape capitale du traitement des commandes. Le secteur de l'assemblage, connu dans le jargon du domaine sous le nom de « jonction », consiste en des convoyeurs qui déplacent les marchandises aux divers postes et une série de coffres d'entreposage pour chacun des trois principaux moyens de distribution : le service des colis postaux, la livraison exprès ou le service marchandises.

  Transporteur et colis, 1948.  
  

Agrandir l'image.Hommes et femmes à un convoyeur de colis, 1948. Archives publiques de l'Ontario, F-229, fonds T. Eaton Co., AO 5392.

  
     

Les employés responsables de retirer les marchandises des convoyeurs sont appelés
« ramasseurs ». Ils trient les marchandises selon le timbre d'échéancier de la lettre accompagnatrice. Les coffres d'entreposage occupent beaucoup d'espace  : la livraison exprès comprend trois unités de 10 coffres; le service des colis postaux, trois unités de 18 coffres et trois unités de 36 coffres, et le service marchandise, trois unités de six coffres. Une fois la commande terminée (20 minutes en moyenne), le formulaire d'expédition est envoyé au service de facturation. Les marchandises sont transférées au service de l'emballage et de l'expédition.


La facturation par mandat

Au service de la facturation, la liste des marchandises et des quantités facturées au client est vérifiée une dernière fois. Chaque préposé à la facturation s'assure que le client n'est pas trop facturé, ou trop peu, pour sa commande. On pèse les paquets du service des colis postaux et les montants dus par ou au client sont vérifiés à l'aide de « comptables mécaniques », c'est-à-dire par machine. Tant les employés que les gestionnaires sont des spécialistes. Une pénalité de cinq cents, pour manque d'efficacité, est facturée au service d'enregistrement pour chaque mauvaise adresse et une prime de dix cents est payée pour les erreurs découvertes dans le travail effectué par le service de transcription. Le système de primes garde tout le monde sur le qui-vive.


L'emballage et l'expédition

Les marchandises reçues de l'assemblage sont emballées, étiquetées et attachées avec de la ficelle avant d'être envoyées au service de l'expédition. Au bureau d'Eaton, à Moncton, les emballeurs traitent, en une heure,
24 commandes lourdes, 30 commandes postales légères et 12 colis express réguliers. Les hommes s'occupent de l'emballage des articles destinés au service marchandises et à la livraison exprès tandis que les femmes emballent les colis postaux.

  Division de l'empaquetage d'Eaton, a 
Toronto, vers 1900.  
  

Agrandir l'image.Le service de l'emballage d'Eaton, à Toronto, début du XXe siècle.

  
     
  Calcul des frais postaux, Eaton hiver 
1943.  
  

Agrandir l'image.L'affranchissement des colis. 1943. Catalogue d'Eaton, hiver 1943. Archives publiques de l'Ontario, F-229, fonds T. Eaton Co., AO 5397.

  
     

Le service de l'expédition achemine les colis au mode de transport approprié : le camion, le train, le service postal. Les entreprises de vente par catalogue comptent sur leur propre flotte de véhicules tirés par des chevaux, et plus tard motorisés, pour livrer les marchandises à leurs clients qui habitent en ville, tout près. Autrement, c'est la tâche du bureau de poste, de l'entreprise de distribution exprès ou du chemin de fer de livrer les marchandises.

  Camion de livraison d'Eaton, colis et 
courrier.  
  

Agrandir l'image.Camion de livraison d'Eaton et sa charge de courrier. Archives publiques de l'Ontario, F-229, fonds T. Eaton Co., AO 5598.

  
     
  Chargement d'un camion de livraison, 
Dupuis Frères automne hiver 1931-1932, p. 3.  
  

Agrandir l'image.Le chargement d'un camion de livraison, 1931. Catalogue Dupuis Frères, automne-hiver 1931-1932, p. 3. Musée canadien de la poste, 1997.31.5.

  
     

Conclusion

  Le Duprex, bulletin de Dupuis 
Frères.  
  

Agrandir l'image.Page de couverture du bulletin de Dupuis Frères, Le Duprex, octobre 1927.

  
     

L' « usine » de vente par catalogue est une installation importante et implique des opérations complexes. La commande d'un seul client doit passer par plusieurs douzaines de mains. L'organisation du travail est spécifique, précise et minutée. Mais comment arrive-t-on à faire fonctionner le tout harmonieusement ? Comment arrive-t-on à motiver les employés jour après jour ? La possibilité de gagner sa vie est une des motivations, mais l'enjeu est plus grand. Le travail crée certainement des occasions de socialiser. Par exemple, la salle de jeu du comptoir postal de Dupuis Frères, voisine de la cafétéria, s'avère un bon endroit pour se faire des amis. Le vestiaire en est un autre. Puis, il y a les bulletins de l'entreprise, les ligues de balle molle, de bowling et de hockey, les camps d'été, la parade annuelle de la Saint-Jean-Baptiste, à Montréal, et celle du père Noël, à Toronto. En fait, les loisirs commandités par l'entreprise et les échanges sociaux au travail entre employés rendent le milieu de travail vivable. Alors, tout comme aujourd'hui, sans chaleur humaine, aucun lieu de travail ne saurait être complet.

  Pique-nique des employés, 
Simpson 15 
juillet 1933.  
  

Agrandir l'image.Pique-nique des employés du service de la vente par catalogue de Simpson, à High Park, à Toronto, le 15 juillet 1933. Archives publiques de l'Ontario, F-1125-2-0-0-185, no 185, fonds T. Eaton Co.

  
     

Sources documentaires

ANDERSON, Carol J. « Mail-order Labour: Working in the Eaton's Mail-order Department ». [Manuscrit inédit], Hull, Musée canadien de la poste, 2001.

Archives de l'Ontario, Fonds E. Eaton and Co., F-229, 53, boîte 1. Traitement des commandes par catalogue, « Mail-order Systems : Toronto, 1920-1926 » et « Toronto and Moncton Systems Compared, 1933 ».

Royal Commission on Price Spreads and Mass Buying. Committee on Price Spreads. Proceedings, vol. 3, 1934. (Bibliothèque et Archives du Canada)

O'CONNOR, Eileen. « The Eaton's Mail-order Catalogue, 1884-1976: An Archival Analysis ». [Manuscrit inédit], Musée canadien des civilisations, Direction de l'histoire, 1996.

Fonds Dupuis Frères PO 40-Z99,0026 (21684 16-02-02), « Instruments et règlements aux membres du personnel Dupuis Frères Limitée », comptoir postal. Service des Archives, HEC.

 

 

   
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