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(Photo : Harry Foster  © Société du Musée canadien des civilisations)
«- J'ai choisi de créer des meubles qui établissent un pont entre mon tapis islamique et mon poste d'ordinateur.

- On peut tout faire avec la langue arabe... la faire chanter, la faire sauter. On peut même la faire danser.

- J'ai mélangé différents alphabets - arabe, chinois, latin, cyrillique - comme si c'était une seule langue.

- J'avais besoin de temps pour me souvenir et de temps pour oublier... »
Yasser Badreddine Liliane Karnouk Nihal Mazloum Aldin Rashid Taouffik Semmad Shwan Sanaa M. Wassef

Que l'on s'inspire de la philosophie de l'art islamique ou de la culture arabe populaire, que l'on s'approprie les traces d'un passé lumineux ou que l'on cherche à innover, que l'on médite sur le sens ou que l'on fasse danser mots et couleurs pour le pur plaisir, on ne fait que dialoguer, mélanger les influences, bâtir des ponts et créer des liens. Des liens entre le passé et le présent, entre les peuples, les civilisations et les cultures, entre nous... nous d'hier, nous d'aujourd'hui et nous, «passeurs de frontières».

Si l'artiste dialogue avec la tradition, il dialogue aussi et surtout avec notre imaginaire, le temps d'un silence, le temps d'un regard, le temps que surgisse le «mazag», le plaisir.