Doukhobors

De fil en aiguille

«Vie de paix et de labeur.» -Doukhobor maxim

Au cours de leurs migrations, les doukhobors sont entrés en contact avec de nombreuses cultures : un certain nombre de traditions ont influencé leurs choix vestimentaires.

L'hiver, on portait toujours une veste matelassée — un "réchauffe-esprit" (douchagreika, en russe). Unie ou ornée, elle était un article vestimentaire essentiel.

Pour la confection des vêtements et la fabrication d'autres articles en tissu, les doukhobors préféraient utiliser des fibres naturelles telles que la laine et le lin. Les tapis doukhobors peuvent être particulièrement beaux. Beaucoup sont suspendus au mur en guise de tapisseries et se transmettent précieusement d'une génération à l'autre.

Les femmes doukhobors filent-elles toujours la laine et le lin?

De nombreuses femmes doukhobors assez âgées possèdent un rouet et savent s'en servir, mais la laine qu'elles filent ne provient plus de leurs moutons, ni le lin de leurs champs. Très peu de jeunes doukhobors savent se servir d'un rouet.

Si vous visitez un des musées doukhobors, vous aurez peut-être la chance d'y voir une démonstration de filage ou de tissage.

Les femmes doukhobors font-elles leurs vêtements?

Elles ont la réputation d'être d'excellentes couturières et tricoteuses. Autrefois, elles cousaient de mémoire des articles complexes. Beaucoup confectionnent encore leurs vêtements. Toutefois, la jeune génération a plutôt tendance à acheter ses vêtements.

Comment les doukhobors s'habillent-ils aujourd'hui?

Comme les autres Canadiens. Aujourd'hui, les femmes doukhobors portent leur costume traditionnel — composé d'un fichu, d'un corsage, d'une jupe et d'un tablier — seulement dans des occasions spéciales ou pour chanter dans une chorale. Les hommes ont abandonné au début du siècle leurs hautes bottes de cuir et leurs longues chemises, mais certains d'entre eux portent encore des toques de fourrure à la russe et à la cosaque.