PRESENZA - L'inestimable lien qui nous unit aux autres

Le travail collectif
Le travail
collectif

Folklore di Sicilia
La pampina di l’aliva


The Columbia World Library of Folk and Primitive Music
Threshing song (Canti dell’aia)


Canti popolari italiani
Sciur padrun da li beli braghi bianchi


Abruzzo canti e magia
Uva bianca uva nera

Toni Santagata. Festa Grande
Uva uva


Le travail collectif

Dans les sociétés rurales d'origine, la pratique des travaux collectifs, impliquant des groupes de parents, de voisins et d'amis, était chose courante.

Des ouvriers dans un champ avec une batteuse Bubba
MCC CD2004-1169 D2004-18563
Des ouvriers dans un champ avec
une batteuse Bubba, village de San Giovanni in Galdo, région du Molise, Italie, 1958.

Troisième de la gauche : Luciano Daniele; quatrième de la gauche : Filomena Fiorilli Daniele.
Photographie de Luciano Daniele
Prêt de Luciano Daniele, Filomena Daniele et famille

Les plus spectaculaires manifestations avaient lieu à certains moments critiques du cycle agricole, lorsque le travail à abattre dépassait les ressources familiales disponibles : semailles, moissons, vendanges et fabrication du vin, par exemple, pouvaient réunir jusqu'à plusieurs douzaines de personnes.

La pratique des travaux collectifs s'est forcément transformée dans le contexte urbain et industriel canadien. Mais les immigrants italo-canadiens n'ont jamais cessé d'y avoir recours à diverses occasions : production domestique des tomates en conserve, de vin ou de saucissons; construction ou rénovation d'une maison; préparation d'activités communautaires, etc.

Robe de mariée
Photo : Steven Darby, MCC CD2004-0245 D2004-6081
Robe de mariée
Faite par Isa Mazzella, avec l'aide de sa sœur Rosa Mazzella Conte et d'autres femmes de la famille
États-Unis
1976
dentelle française, chiffon, peau-de-soie, semence de perles
Prêt de Loraine Mazzella Maiolo

Le travail collectif, l'échange de services et l'entraide ont pris diverses formes au Canada. Cette robe de mariée a été confectionnée par la mère de Mme Maiolo, aidée d'une sœur, d'une fille et de cinq nièces, qui se réunissaient le soir pour former ce qu'elles aimaient appeler the wedding factory. Loraine Maiolo se rappelle de ces soirées comme des moments de fête. Ces rencontres ont aussi permis aux membres de la famille, la plupart du temps dispersés, de se retrouver et de renforcer leurs liens.