Quitter le Viêt-nam - L'arrivée au Canada

 
Deux formes de parrainage sont offertes au Canada : le parrainage public par l'État, et le parrainage privé, par une organisation ou un groupe d'individus. Le parrain privé doit assurer au nouveau venu un soutien matériel et social pendant un an. On trouve un appartement au réfugié et on lui donne des vêtements (en particulier des vêtements d'hiver), de la nourriture et divers articles de première nécessité.

Hong Kong Archives Départ de l'aéroport de Hong Kong.
(Hong Kong Archives)
 

À son arrivée au Canada, on fait subir au réfugié un examen médical et on l'inscrit à des cours de langue (français ou anglais). Le parrain ou le fonctionnaire l'initie aux petits côtés pratiques de la vie d'ici tels que l'achat de la nourriture, l'accès aux soins de santé et la recherche d'un emploi.

HCR
Réfugiés vietnamiens en train d'apprendre le français.
(Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés)

 
Statistiques

Les chiffres du recensement canadien de 1991 montrent que, sur 113 595 Canadiens d'origine vietnamienne, 46 pour cent (52 254) vivent alors en Ontario, 18 pour cent (20 447) au Québec, 17 pour cent (19 311) en Alberta, 13 pour cent (14 767) en Colombie-Britannique, et 6 pour cent (6 816) ailleurs au pays.

Les statistiques montrent également que, sur les 93 pour cent (105 643) qui vivent dans les villes, 32 pour cent (36 350) habitent à Toronto, 16 pour cent (18 175) à Montréal, 11 pour cent (12 495) à Vancouver, 8 pour cent (9 088) tant à Edmonton qu'à Calgary, et 4 pour cent (4 544) aussi bien à Winnipeg qu'à Ottawa.


 
L'établissement dans un nouveau pays
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