Les enfants nés pendant le baby-boom contribuèrent également à la croissance des banlieues. En 1956, par exemple, il y avait 108 écoles primaires publiques à Etobicoke, à North York et à Scarborough. Dix ans plus tard, ce nombre s’élevait à 238. C’étaient des temps prospères, une époque où le secteur du bâtiment offrait d’excellentes perspectives.
Chantier du nouveau siège de la Toronto Transit Commission, 1957. Les deux premières lignes du métro de Toronto furent construites à la fin des années 1940 et au début de la décennie suivante.
(Archives de la Ville de Toronto, série 648, dossier 1)
Les nouveaux immigrants contribuèrent à cette croissance et jouèrent un rôle déterminant dans la construction d’infrastructures. Par exemple, beaucoup d’Italiens récemment arrivés au pays travaillèrent à l’implantation de nouvelles banlieues et à l’instauration de routes et de lignes de métro. Dès 1961, les Italiens constituaient le groupe non britannique le plus nombreux de la ville et leur main-d’œuvre fut indispensable à l’essor du secteur de la construction.