« [...] mieux connu au sein de la fraternité des gens de canot sous le nom de bouleau à canot, le bouleau à papier croissait du Maine au Centre de l'Alaska. La qualité de l'écorce variait beaucoup, tout comme la dimension des arbres d'ailleurs. Alors que, dans le Sud, les grands canots hurons pouvaien être faits d'une seule feuille épaisse d'écorce de bouleau, certains canots dénés très petits, dans le Nord-Ouest, étaient constitués d'un assemblage de dix à douze morceaux d'écorce mince. »

K. G. Roberts and P. Shackleton, The Canoe: A History of the Craft from Panama to the Arctic Toronto, Macmillan, 1983, p. 156.


Le bouleau à papier (Betula papyrifera)



Anonyme (XIXe siècle)
Indiens Micmacsvers 1850
huile sur toile, 45,7 x 61 cm
Musée des beaux-arts du Canada (6663)

Le canot était un élément essentiel des campements de chasse autochtones partout au Canada. Il servait aussi bien pour les déplacements que pour rapporter le gibier. Dans les Maritimes, ce type d'embarcation était bien adapté tant à la navigation côtière qu'aux déplacements sur les cours d'eau peu profonds.