Arthur Heming
Voyageurs canadiens vers 1900-1910
92,3 x 37,12 cm
Musée royal de l'Ontario

S'inspirant de modèles ojibwés et algonquins, le canot du Nord de huit mètres était fait de bouleau, d'écorce de bouleau, de cèdre blanc et d'épinette. Pour la traite des fourrures, il transportait environ deux tonnes de marchandises, deux passagers et six pagayeurs.

Se déplaçant en « brigades » de trois ou quatre embarcations, ces canots parcouraient en moyenne quarante-huit kilomètres par jour, y compris les portages par voie de terre. Pour se rendre de Fort William (Thunder Bay) jusqu'au Pacifique ou à l'Arctique, on pouvait mettre trois mois - et la saison suivante, on refaisait le même trajet pour revenir jusqu'aux Grands Lacs.

En plus d'illustrer des canots de maître et des canots du Nord, l'artiste représente des embarcations plus lourdes à rames ou à voile, utilisées habituellement par la Compagnie de la Baie d'Hudson. Elle montre également le maniement des canots servant à la traite des fourrures et de leur chargement dans des portages pour contourner rapides et chutes.


Frances Anne Hopkins (1838-1919)
L'expédition de la rivière Rouge aux chutes Kakabeka 1877
huile sur toile
91,4 x 152,4 cm
Archives nationales du Canada (C-2775)


Paul Kane (1810-1871) Le portage de White Mud, sur la rivière Winnipeg vers 1851-1856
huile sur toile
46 x 74 cm
Musée des beaux-arts du Canada (138)

Cette scène de portage, pour contourner des rapides, montre clairement à quel point il est facile de manier les canots d'écorce sur l'eau comme au sol.