Bibliographie Carte Index des photos Remerciements

L'épicerie Carillon
Angle des rues Carillon et Wright

L'épicerie Carillon

Magloire Dumontier est inscrit aux registres comme fabricant d'allumettes en 1872. Avant 1884, Dumontier, charretier et producteur de glace, possédait déjà une maison et une glacière sur ce terrain tandis qu'il résidait à côté : des locataires occupent donc la maison. En 1870, il avait fait partie des fondateurs de la fanfare de Hull dont la première réunion eut lieu dans la boutique de forge d'Honoré Dumontier, le voisin et probablement son frère. Cette fanfare dura de nombreuses années. Dumontier s'intéresse à la politique municipale et est l'échevin du quartier 2 de 1891 à 1895.

Situées tout près du foyer de l'incendie de 1900, les propriétés de Dumontier brûlent. Celui-ci fait d'abord construire les logis qui sont l'autre côté de la rue, 35-39, rue Wright, où il habite temporairement, puis une grande maison en bois sur l'actuel terrain, à l'angle des rues Wright et Carillon, au cours de 1902 et de 1903. Il y emménage et loue un logement à J.-P. Payement. Dumontier avait épousé Exilda Bessette, dont il eut quatre enfants : Royal, Alberta, Oscar et Alice. Il est décédé le 9 septembre 1905.

En 1903 et en 1904, il établit une épicerie au rez-de-chaussée mais, après un an ou deux, il donna ce commerce en location à différentes personnes, dont Jean-Baptiste Bélanger, en 1905, et H. McCadden, en 1909. En 1908, Monette & Berthiaume annonçaient leur épicerie à cet endroit. Les héritiers de Dumontier vendent le bâtiment à Georges Montpetit, de Hull, un agent connu, en mai 1911.

Montpetit fait recouvrir la maison de briques et y ajoute une rallonge de 4 mètres sur 9 en 1912 et en 1913. Il n'habite la maison qu'une seule année avant de déménager dans le quartier 4 dont il devient l'échevin en 1915.

En 1914, Arthur Arbique signe un bail avec option d'achat et acquiert l'immeuble en 1920, pour le revendre le même jour à Emery Gauthier. Ce dernier le vend deux mois plus tard à Isaïe Gauthier. En 1926, celui-ci le cède à Georges Montpetit, qui en est toujours propriétaire à son décès, en 1942. Sa veuve, Adélia Blais vend la maison à Marie-Reine Robert, épouse de J. A. Harper, qui la conservera 28 ans. En 1970, Gérald Lafleur et Alfred McKinnon, achètent le bâtiment qu'ils vendent en 1981 à une compagnie à numéro qui, elle, loue la maison depuis.



retourner à l'INTRODUCTION