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La maison John W. Broadhead
16, rue Taylor

16, rue Taylor

John William Broadhead, né à Leicester, en Angleterre, le 20 mars 1822, émigre au Canada avant 1858 avec son épouse, Maria Holt, née le 1er juin 1828, et leurs deux enfants, Sabina, née en 1848, et Charles, né en 1852. Après leur arrivée au Québec, ils en ont six autres : Howard, Eliza, Elisha-Franklin, Eveline, Violet et George.

John William achète ce terrain, la moitié du lot 287, avec son gendre, Matthew Venton, en septembre 1871, tandis que son fils Charles s'établit sur le terrain voisin. Venton meurt l'année suivante et Sabina vit avec ses parents pendant la construction de sa propre maison sur le même terrain. Les Broadhead construiront trois maisons. Celle-ci loge John William, qui y décède le 12 décembre 1898, des suites d'une longue maladie. Il avait exercé plusieurs métiers reliés au bois, mais il fut aussi inscrit comme peintre, et même comme fossoyeur (grave digger), aux rôles d'évaluation. À la fin de sa vie, il se retrouva sans le sou et ce furent ses enfants qui se chargèrent de subvenir à ses besoins.

Son épouse, Mary Holt, meurt en octobre 1914. Son fils Elisha-Franklin devient alors le propriétaire de l'immeuble. Sa sœur Violet habite encore à la maison. C'est l'époque de la fondation de la Hull Iron and Steel, et leur beau-frère, Thomas Birks, l'époux de Sabina, entraîne George, Charles et Howard à devenir actionnaires de la fonderie.

Elisha Franklin est né le 14 janvier 1866. Il devient mécanicien en usine et réside toute sa vie dans cette maison où il décède en 1954. Il lègue la maison à son jeune frère George, qui la vend la même année à Roland Bernard et à son épouse, Pauline Roy. Le couple conservera la maison jusqu'en septembre 1968. L'acheteur, Henri Labelle, la vend l'année suivante à François McKinnon qui la revend à Lucien Marengère en 1971. Ce dernier décède en 1983 et lègue la propriété à Gilles Pelletier. À compter de cette date, il est évident qu'elle devient objet de spéculations. Depuis, elle a été restaurée. Sise sur le bord du ruisseau de la brasserie, à la sortie du pont de la rue Wright, elle illustre bien les anciennes maisons de ce quartier historique.



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