L'émeute de Regina, Fête du Dominion, 1er juillet 1935
Leur rencontre ayant échoué, les délégués envoyés à Ottawa retournèrent à Regina, leurs rations épuisées. Une réunion destinée à l'élaboration de nouveaux plans fut organisée le jour de la Fête du Dominion. Elle venait de débuter, quand la foule fut dispersée par les gaz lacrymogènes et par la charge des policiers à cheval. En moins d'une semaine, les grévistes découragés acceptaient de retourner à leurs camps ou dans leurs villes. L'avenir s'annonçait sombre pour les chômeurs laissés à eux-mêmes dans des villes également abandonnées. Mais des changements survenus aux niveaux des gouvernements provinciaux et, en octobre 1935, du gouvernement fédéral, allaient commencer à ébranler le principe de la responsabilité individuelle et locale vis-à-vis de la richesse et de la pauvreté; toutefois, les mesures adoptées seraient plutôt inattendues.

L'histoire du Canada en images, Volume 36 « La crise économique: les années de dépression dans les villes » par John H. Taylor.

Source: Bibliothèque nationale du Canada

The Regina Riot, Dominion Day, July 1, 1935
With the failure of the Ottawa meeting, the trekkers' delegation, rations exhausted, returned to Regina. A meeting to consider future plans was organized for Dominion Day. Shortly after it began, it was broken up by a tear gas attack and charge by mounted police. Within a week, the dispirited strikers accepted an offer to return to their camps or resident cities. The future looked bleak for the unaided individual in the unaided city. But changes in provincial governments and, in October of 1935, in the federal government would see the glacier of individual and local responsibility for wealth and for poverty begin finally to move, but in some rather unexpected directions.

Canada's Visual History, Volume 36, "Cities in Crisis: The Great Depression," by John H. Taylor.

Courtesy: Saskatchewan Archives, Regina