Même si le mouvement ouvrier remporta quelques importantes victoires au tournant du siècle, son combat restait ardu. Les employeurs détestaient faire des concessions qui allaient gruger leurs profits. En outre, nombre d'entre eux étaient convaincus qu'ils prenaient davantage de risques et travaillaient de plus longues heures que leurs employés et ils trouvaient pénibles les exigences sans cesse croissantes des travailleurs et de leur syndicat. Malheureusement pour les syndicats de métier, ces chefs d'entreprise trouvaient souvent des sympathisants au sein des gouvernements fédéral et provinciaux.

[TRADUCTION] « Sans aucun doute, le salariat a droit à beaucoup de considération, mais le capital aussi [...] Des lois ne cessent d'être promulguées, qui n'ont soi-disant d'autres fins que la protection de la classe ouvrière - mais souvent, ces lois ne protègent personne et desservent les employeurs. »

Canadian Manufacturer and Industrial World, le 3 juin 1898

Lecture du discours d'une allocution prononcée 
à la Chambre des communes par M. George Taylor, le 
6 février 1907 Écoutons un député de la Chambre des communes défendre les intérêts des employeurs



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