[TRADUCTION] « L'environnement tout entier se prêtait mieux à la garde du bétail qu'au séjour des humains; au premier reniflement, un cochon bien dressé aurait grogné de désapprobation. »
--Extrait de l'ouvrage The Bunkhouse Man: A Study of Work and Pay in the Camps of Canada 1903-1914, Edmund W. Bradwin (New York : Columbia University, 1928).

Même si le travail en usine était souvent éreintant et exigeant sur le plan physique, il ne pouvait se comparer à la vie dans les campements et les mines de l'Ouest du Canada et du Nord de l'Ontario. Dans ces campements, les travailleurs, qui venaient pour la plupart de l'Est ou du Sud de l'Europe, vivaient souvent dans des conditions inhumaines, étaient entassés dans des baraques mal aérées et peinaient pour un salaire de misère. Les grandes distances qui séparaient ces campements, la nature transitoire du travail et la grande variété des langues que parlaient ces gens rendaient toute union difficile. Néanmoins, les syndicats industriels, comme les Industrial Workers of the World (Wobblies), réussirent à s'infiltrer dans ces campements au début du siècle. Leurs chants furent et continuent à être une source d'inspiration pour le mouvement ouvrier.


paroles originales: Ralph Chaplin

paroles françaises: Jean Baumgerten

Nous engraissons le capital et ses usines
Enchaînés du matin au soir à la machine
Pour notre peine, des salaires de famine
Mais l'union nous rendra forts

REFRAIN

Solidarité, mes frères et mes sœurs
Solidarité, mes frères et mes sœurs
Solidarité, mes frères et mes sœurs
Ensemble, nous vaincrons

Mais si un jour nous arrêtons tous nos machines
Mais si un jour nous occupons tous nos usines
Puissants patrons vous ferez alors tristes mines
Car l'union nous rendra forts

En combattant pour elle, la classe ouvrière
Apportera un ordre nouveau sur la terre
Au coude à coude restons unis, prolétaires
C'est l'union qui nous rend forts


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Solidarité, mes frères et mes sœurs
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