Le « ramassage de palourdes » lève le voile sur les Micmacs anciens

Le 28 juillet 2010






Posté le : 14/07/2010


Le « ramassage de palourdes » lève le voile
sur les Micmacs anciens  


Gatineau (Québec), le 14 juillet 2010 — Des secrets des Premiers Peuples du Canada atlantique enfouis depuis longtemps sont mis au jour cet été grâce à des fouilles archéologiques uniques effectuées sous la direction du Musée canadien des civilisations. Avec l’aide d’étudiants, une équipe d’archéologues professionnels fouillent un ancien amas de coquillages sur la côte sud de la Nouvelle-Écosse à la recherche d’information sur les Micmacs préhistoriques.


Ces coquillages de myes, de moules et d’huîtres sont des résidus de repas qui ont formé des amoncellements de déchets il y a plusieurs siècles. Connus sous le nom d’amas de coquillages, ces anciens tas de déchets peuvent se révéler de véritables trésors archéologiques. En effet, le carbonate de calcium que contiennent les coquilles contribue à préserver les restes organiques. Ces restes, comme les os d’animaux ou les bois de cervidés, se dissolvent habituellement dans les sols acides des Maritimes.


Le Projet d’archéologie E’se’get (mot micmac qui signifie « ramassage des myes ») procure aussi une formation en archéologie et une expérience traditionnelle de camp à des élèves micmacs. Elle offre aussi une expérience éducative aux habitants de la région et aux touristes.


« Je suis ravi du niveau d’intérêt et de l’implication de la communauté dans ce projet », a souligné Matthew Betts, Ph. D., conservateur de l’Archéologie des provinces de l’Atlantique au Musée des civilisations. « Il s’agit d’une occasion formidable d’informer et de faire participer directement la communauté à mesure que nous fouillons le site et mettons au jour l’histoire qui repose dans sa propre cour. »


Les fouilles ont lieu dans le parc provincial Thomas Raddall sur les rives de Port Joli, une baie peu profonde qu’occupaient les Micmacs il y a 2000 ans. L’amas de coquillages contient de grandes quantités d’animaux, de poissons et d’os d’oiseaux préservés. On y trouve également des artefacts tels que des outils en pierre, des éclats de pierre et des fragments de poteries.


Les partenaires et les collaborateurs de ce projet pluriannuel sont la Première Nation Acadia, le ministère provincial des Ressources naturelles, l’Université du Nouveau-Brunswick, le Musée de la Nouvelle-Écosse et la Mi’kmaq Rights Initiative. La progression des fouilles et d’autres renseignements sur le projet sont accessibles en ligne grâce au blogue du Projet d’archéologie E’se’get à l’adresse www.museedelhistoire.ca/mcc/interagir/blogues.



Renseignements (médias) :


Chef, Relations médias
Musée canadien des civilisations
Tél. : 81