Profit et ambition : La grande épopée de la traite des fourrures

Le 11 septembre 2009






Profit et ambition :
La grande épopée de la traite des fourrures


Gatineau (Québec), le 11 septembre 2009 — Un récit épique où la chance, le risque et l’aventure ont tracé le chemin qui a mené le Canada vers l’expansion et le développement. C’est ce que présente le Musée canadien des civilisations dans Profit et ambition – La traite des fourrures au Canada, 1779-1821, une exposition qui relate l’histoire de la Compagnie du Nord-Ouest, un consortium extraordinaire d’entrepreneurs montréalais, d’explorateurs écossais, de voyageurs canadiens-français, de chasseurs de bison métis, de trappeurs autochtones et de « femmes du pays ». Ensemble, ils ont créé un empire commercial, ouvert de nouvelles routes sur tout le continent et jeté les bases du Canada tel que nous le connaissons aujourd’hui.


« La Compagnie du Nord-Ouest a joué un rôle central dans le développement économique, social et politique du pays », rappelle Victor Rabinovitch, président de la Société du Musée canadien des civilisations. « Cette exposition explique magnifiquement comment elle a contribué à la naissance du Canada. »


Profit et ambition raconte la saga de la Compagnie du Nord-Ouest et dresse un portrait fascinant des pratiques commerciales impitoyables et du mode de vie exigeant de la traite des fourrures. Elle introduit également les visiteurs à quelques-uns des grands noms de l’exploration de l’Ouest canadien, comme les Alexander Mackenzie, Simon Fraser, David Thompson et Peter Pond.


« Il s’agit véritablement d’un récit épique », souligne David Morrison, conservateur de l’exposition et directeur, Archéologie et histoire, au Musée des civilisations. « Sous la bannière de la Compagnie du Nord-Ouest, des individus d’horizons différents ont été réunis, des actions héroïques ont été accomplies, le rôle de Montréal en tant que centre commercial du Canada a été établi, et l’influence de l’Amérique du Nord britannique s’est étendue de l’Atlantique aux océans Pacifique et Arctique. »


L’exposition retrace aussi la concurrence féroce que se sont livrés, dès 1779, le consortium de Montréal et la Compagnie de la Baie d’Hudson, dont le siège social était à Londres (Angleterre). Cette dernière dominait alors le commerce canadien des fourrures depuis plus de 100 ans. Elle transigeait dans des postes de traite établis sur les rives de la baie d’Hudson, laquelle lui offrait un accès maritime direct vers l’Europe. Pour rivaliser, la Compagnie du Nord-Ouest ouvrit de nouvelles routes d’échange au sud, rejoignant les trappeurs autochtones en route vers la baie d’Hudson, et n’hésita pas à se montrer impitoyable.


Il a suffi à la Compagnie du Nord-Ouest d’un peu plus d