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Programme de stages destinés aux Autochtones du Musée canadien de l’histoire

Formation professionnelle et technique offerte aux stagiaires de communautés des Premières Nations, Métisses et Inuit.

Aujourd’hui

9 h - 16 h

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Demande d'information

Le programme a pour but d’aider les peuples autochtones de partout à représenter leur histoire et leur culture de concert avec les institutions culturelles.

Le Programme de stages destinés aux Autochtones (PSA) offre une formation professionnelle et technique aux stagiaires de communautés des Premières Nations, métisses et inuit. Il est le premier et le plus complet programme du genre au Canada, et a pour but d’aider les peuples autochtones de partout à représenter leur histoire et leur culture de concert avec les institutions culturelles.

Depuis 1993, le Programme a accueilli des stagiaires provenant de plus de 40 nations autochtones de différentes régions. Les personnes qui ont reçu leur diplôme sont ensuite devenues des modèles dans leur milieu et des promotrices des secteurs muséal et culturel.

Le Programme collabore avec diverses organisations apparentées et des partenaires, comme les organismes autochtones, les musées nationaux, le gouvernement fédéral, les collèges et les universités, les musées provinciaux, Bibliothèque et Archives Canada, l’Institut canadien de conservation, la Confédération des centres éducatifs et culturels des Premières Nations, ainsi que des musées, des bibliothèques, des centres culturels ou des entreprises de tourisme culturel de communautés autochtones.

 

Appel de propositions

Appel de candidatures en cours

Le Programme de stages destinés aux autochtones du Musée accepte les candidatures en tout temps.

Toutes les demandes doivent être reçues au moins trois mois avant la date de début souhaitée.

Calendrier

Afin de garantir que le Programme soit aussi accessible que possible, nous avons le plaisir d’offrir plusieurs options pour y participer, y compris en personne et de manière hybride. En outre, d’autres mesures d’adaptation sont possibles, notamment des stages à temps partiel. Les personnes intéressées collaboreront avec la coordonnatrice afin de déterminer l’option qui leur convient le mieux.

Option de huit (8) mois – En personne

De septembre à avril
La première option est un stage de huit mois en personne et sur place. Ce stage a lieu chaque année de septembre à avril, avec une pause de deux semaines pour la période des vacances. Pendant l’année de formation, les stagiaires peuvent entreprendre des mandats d’une durée de quatre à cinq semaines dans les domaines de la recherche, des collections, de la conservation, des expositions, des programmes publics, des affaires publiques, du développement et des services au Musée.

Veuillez noter que cette option exige que les stagiaires demeurent dans la région d’Ottawa-Gatineau pendant toute la durée du stage.

Option de quatre (4) mois – Hybride

De janvier à avril ou de septembre à décembre
Le stage se déroulera sur une période de quatre mois, soit de janvier à avril ou de septembre à décembre. Pendant ces quatre mois, les stagiaires réaliseront à distance, depuis le lieu de leur choix, un travail de recherche s’appuyant sur une proposition de projet. Un accès au réseau et à la base de données du Musée leur sera accordé, et des rencontres hebdomadaires avec la coordinatrice de stage ainsi qu’une personne du Musée désignée pour les mentorer seront organisée afin de suivre leurs progrès et d’encourager leur créativité.

Trois (3) visites distinctes au Musée, toutes d’une durée d’une (1) semaine, seront planifiées. Les frais de déplacement des stagiaires seront pris en charge par l’institution. Pendant ces périodes de stages sur place, les personnes inscrites au Programme auront accès aux ressources du Musée afin d’atteindre les objectifs bien précis de leur projet. Elles seront encadrées par les équipes des différentes divisions du Musée, notamment celles de la recherche, des collections, de la conservation, des expositions, des programmes publics, des affaires publiques, du développement ainsi que des services au Musée.

Remise de diplômes du Programme de formation en pratiques muséales destiné aux Autochtones, en 2013

L’ancienne élève invitée Margaret Fireman (Crie) s’adresse aux stagiaires à l’occasion de la collation des grades du 20e anniversaire du Programme, en 2013.

Citations et témoignages

D’où proviennent nos stagiaires?

Irvine Scalplock

de la Nation Siksika (Alberta), a fait son entrée au programme en 1993-1994.

Comment avez-vous entendu parler du programme?

En 1993, j’ai été approché par un Ainé du nom de Russell Wright (défunt), un Siksika. Il m’a demandé si je pouvais envisager de quitter ma communauté pour suivre un programme de formation en pratiques muséales. Il m’a dit que je devrais traverser le pays et séjourner là-bas pour une période de six mois. Avant qu’il ne parte, je lui ai dit que j’avais besoin de temps pour y réfléchir. Après quelques semaines, un membre du conseil des Siksikas est venu chez moi et m’a posé les mêmes questions que l’Ainé m’avait posées. J’ai appris que j’avais été choisi parmi un groupe de six personnes de la communauté. Je suis donc parti pour le Québec pour amorcer le travail le plus agréable que j’ai jamais effectué.

Quelles étaient vos attentes en entrant au programme?

J’étais excité de suivre une formation au Musée canadien des civilisations (maintenant le Musée canadien de l’histoire). J’avais connu le travail d’installation au Glenbow Museum et depuis ce temps, j’avais toujours voulu travailler dans un environnement muséal. J’ai toujours voulu travailler dans un endroit où je pourrais apprécier des artéfacts et des objets du passé. Au Musée, toutes mes attentes ont été satisfaites et je recommencerais ce travail immédiatement.

Comment cette expérience de formation a-t-elle influencé votre carrière?

La formation m’a permis d’apprécier pleinement le type de travail associé à la préservation et à la présentation d’œuvres d’art sous différentes formes. Même après avoir pris ma retraite, j’ai continué d’utiliser les techniques apprises au sein de mon entreprise privée. Dans mon entreprise privée, je faisais des reproductions d’artéfacts et les traitais de la manière dont ils auraient été traités dans un environnement muséal. Je créais des accessoires de montage et des supports comme je l’avais appris au Musée.

Quel message inspirant livreriez-vous à une personne qui envisage de s’inscrire au programme?

Si vous pensez qu’une carrière dans un environnement muséal est pour vous, c’est au Musée canadien de l’histoire que vous devez aller. Vous y découvrirez de nombreux mondes et vivrez diverses expériences. Les expositions sont incroyables et vous pourrez être sur place au moment où une salle se transformera en quelque chose du passé. Le Musée a tellement à offrir. Aux étudiantes et étudiants des Premières Nations : ne manquez pas cette occasion, vous ne le regretterez pas.

Irvine Scalplock a terminé le programme en 1994.

Linda Grussani

de la Nation Kitigan Zibi Anishinabeg d’Ottawa (Ontario), a fait son entrée au programme en 2000.

Comment avez-vous entendu parler du programme?

L’administrateur du programme d’aide aux études postsecondaires au conseil de l’éducation Kitigan Zibi m’a parlé de ce programme. Il m’a conseillé de poser ma candidature après l’obtention de mon diplôme de premier cycle en histoire de l’art à l’Université Carleton.

Quelles étaient vos attentes en entrant au programme?

Apprendre auprès du personnel au sujet de la collecte, du soin et de la présentation de notre patrimoine culturel; me familiariser avec les activités quotidiennes du Musée; découvrir quelles étaient les œuvres d’art algonquines au sein des collections préservées au Musée.

Comment décririez-vous votre expérience au musée?

Dans l’ensemble, mon expérience fut très positive. Les autres stagiaires de mon groupe étaient des gens merveilleux avec qui travailler et le personnel du Musée était toujours prêt à partager ses connaissances. Grâce à cette expérience, j’ai noué des amitiés pour la vie et j’ai acquis des connaissances et compétences importantes.

Comment cette expérience de formation a-t-elle influencé votre carrière?

Mon expérience au sein du Programme m’a directement permis de trouver un emploi dans le domaine.

Quel message inspirant livreriez-vous à une personne qui envisage de s’inscrire au programme?

C’est un programme fantastique pour en apprendre plus sur la collecte, le soin et la présentation de matériel autochtone et sur la culture visuelle. Le Musée préserve de fabuleuses collections et détient une vaste expertise dont on peut tirer parti.

Linda Grussani a terminé le programme en 2001.

Margaret Fireman

de la Nation crie de Chisasibi, a fait son entrée au programme en 2000.

Quelles étaient vos attentes en entrant au programme?

Je voulais approfondir mes connaissances dans ce domaine et travailler dans un milieu muséal. Pendant mon stage, j’ai fait des recherches sur notre ancienne communauté de Fort George et j’ai aussi eu à travailler sur des artéfacts et du matériel récemment acquis cette année-là de notre communauté. J’ai travaillé à la bibliothèque et aux archives, au service de la conservation, au service de l’ethnologie, au service de gestion des collections, au Musée des enfants et à la salle d’exposition. On a également consulté notre groupe de stagiaires concernant les expositions de la salle des Premiers Peuples. C’était assez nouveau pour moi et j’ai trouvé excitant de pouvoir offrir une perspective autochtone avec nos idées. J’ai tellement appris au sujet des techniques de restauration et les personnes avec qui j’ai travaillé, dans tous les départements, étaient toujours prêtes à aider et à donner des conseils. C’était un bon environnement de travail.

Quel message inspirant livreriez-vous à une personne qui envisage de s’inscrire au programme?

J’encourage toutes les personnes qui le souhaitent à s’inscrire au Programme de stages destinés aux Autochtones au Musée canadien de l’histoire. Nous avons établi de bonnes relations de travail et après toutes ces années, j’entretiens encore des liens avec les personnes avec qui j’ai travaillé au Musée. J’emmène nos groupes d’Ainées et d’Ainés ainsi que nos jeunes voir les collections préservées au Musée canadien de l’histoire et à d’autres musées, comme le National Museum of the American Indian à Washington, DC.

Margaret Fireman a terminé le programme en 2001.

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