FESTI’O’MUSE 2016 : Un bouillonnement d’idées au profit des musées et des centres culturels

Louise Renaud Le 24 février 2016

Du 5 au 7 février, le Musée canadien de l’histoire a été l’hôte de FESTI’O’MUSE. Lancée il y a maintenant trois ans par deux finissantes, Christine Gaudet et Noémie La Rue Lapierre, cette activité de création a été organisée en partenariat avec deux autres institutions de la région, le Centre d’exposition L’Imagier et le centre d’artistes AXENÉO7.

FESTI’O’MUSE 2016 au Musée canadien de l’histoire. Photo : Creative Commons (CC-BY-SA)

Qu’est-ce que FESTI’O’MUSE? Pour une trentaine d’étudiants, il s’agit d’une occasion unique de « prendre d’assaut » le Musée soixante heures durant, d’échanger, de créer ensemble et de proposer des solutions à diverses problématiques présentées par les trois institutions partenaires. Venus de partout au Québec, des finissants en muséologie de l’Université Laval, de l’Université du Québec à Montréal, de l’Université de Montréal, de l’Université du Québec à Trois-Rivières, de l’Université du Québec en Outaouais et du Collège Montmorency, se sont donné rendez-vous ici, à Gatineau.

Les chantiers lancés cette année tentaient d’apporter des réponses aux questions suivantes :

Comment animer le futur Centre de ressources du Musée canadien de l’histoire et ainsi revitaliser son interaction avec le public?
De quelles façons le site du Musée virtuel du Canada et ses réseaux sociaux pourraient-ils être dynamisés par le contenu créé par les visiteurs?
Quels seraient les nouveaux moyens de promouvoir l’expertise du Musée canadien de l’histoire tout en tissant des liens étroits entre les Canadiens et leur histoire?
Quels moyens un petit musée d’art peut-il employer pour mener à bien des activités de recherche et de diffusion (publication)?
Comment présenter des œuvres d’art et tirer profit de l’architecture du site historique de la Fonderie pour y mettre en place une exposition d’envergure?

FESTI’O’MUSE 2016 au Musée canadien de l’histoire. Photo : Creative Commons (CC-BY-SA)

Pendant deux jours d’intense activité, les étudiants ont examiné ces enjeux, guidés dans leurs travaux par des professeurs relevant tant du Musée que des six établissements d’enseignement. En fin d’après-midi, la dernière journée, les groupes de travail devaient soumettre à un auditoire impatient d’entendre leurs recommandations les propositions les plus prometteuses et les plus dynamiques issues de chacun des chantiers.

Cette expérience a remporté un vif succès. Les travaux furent si intenses, et les étudiants si engagés dans l’aventure que la salle de repos mise à leur disposition n’a guère été utilisée. Le café, en revanche…

FESTI’O’MUSE 2016 au Musée canadien de l’histoire. Photo : L. Renaud

Résultat : le Musée de l’histoire et les autres institutions partenaires disposent à présent d’une série de recommandations basées sur la vision de ces jeunes experts dans le domaine muséologique et tout le monde est ressorti gagnant de cette formidable aventure.

Force est de constater que la relève en muséologie se porte bien et que l’avenir des milieux culturels est en bonnes mains. Longue vie à FESTI’O’MUSE!