La salle de lecture J.-L.-Granatstein est ouverte au public

Le 20 avril 2017
Dévoilement de la salle de lecture

Dévoilement de la salle de lecture J. L. Granatstein (de gauche à droite : M. Mark O’Neill, président-directeur général du Musée canadien de l’histoire; M. Dean F. Oliver, Ph. D., directeur de la Recherche, Musée canadien de l’histoire; Mme Linda Grayson, Ph. D.; M. Jack L. Granatstein, Ph. D., O.C., MSRC; Gén (retr.) Paul D. Manson; M. Stephen Quick, directeur général du Musée canadien de la guerre). Musée canadien de la guerre, photo : Richard Lawrence Photography, CWM2016-0058-0144-Dm

J. L. Granatstein, Ph. D., a déjà dit qu’il a été obsédé par l’histoire dès qu’il a appris à lire. On peut supposer qu’une autre obsession l’a gagné dès le lendemain : celle d’écrire sur l’histoire. À ce jour, cet érudit a déjà plus de 60 livres à son actif!

Et encore, ses livres ne reflètent qu’une partie de son œuvre. Ses contributions à des journaux universitaires et à la presse populaire sont également impressionnantes, et il en va de même de son travail de commentateur radio et d’orateur, tout au long de décennies ponctuées par la tenue de conférences, l’enseignement et le mentorat en tant que professeur d’histoire dans des universités canadiennes.

Le 21 novembre 2016, nous avons honoré le long engagement de M. Granatstein envers l’histoire militaire au Canada, et plus particulièrement envers notre Musée, en nommant l’espace public central du Centre de recherche sur l’histoire militaire la « salle de lecture J.-L.-Granatstein ».

Dans son livre à succès de 1998, Who Killed Canadian History? (Qui a tué l’Histoire canadienne?), M. Granatstein déplorait le « statut d’orphelin du Musée canadien de la guerre dans le réseau canadien des musées nationaux ». À l’époque, les galeries publiques du Musée se trouvaient dans un ancien bâtiment où étaient conservées des archives, et les collections accumulaient la poussière dans un ancien garage de tramways.

Livres

Qui a tué l’Histoire canadienne?

Peu après la publication de cet essai, le gouvernement fédéral annonçait son intention de construire un nouveau musée consacré à la guerre. Voyant ses services retenus pour le diriger, M. Granatstein a travaillé sans relâche à la promotion du projet, assumant différentes fonctions, notamment au sein du conseil d’administration du Musée et à l’organisation de nombreuses expositions. Plus important encore, il a amené les Canadiens à prendre part à des échanges vifs et constants autour de leur histoire.

M. Granatstein fait partie de la poignée de personnes responsables de la présence contemporaine du Musée canadien de la guerre à Ottawa. Grâce à la salle qui porte son nom, nouveau point d’accès à la recherche et aux études savantes, les Canadiens se souviendront de ses contributions, tandis que se poursuivra leur dialogue avec l’histoire.

Le Musée tient à remercier chaleureusement plus de 50 donateurs pour leur appui à cette initiative, notamment la Fondation Caldwell, la Fondation canadienne Donner, le général (retr.) Paul D. Manson, Mme Linda Grayson, Ph. D., M. Norman Hillmer et Mme Susan Whitney, M. Dean F. Oliver, Ph. D., M. Mark O’Neill, M. H. Graham Rawlinson et Mme Catherine E. Salo, et M. et Mme William P. Wilder.

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