La Commission canadienne pour l’UNESCO et le Musée canadien de l’histoire : un partenariat axé sur la protection et la promotion en matière de culture

Jean-Marc Blais

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le Canada a joué un rôle fondateur dans la création d’une organisation internationale qui allait donner forme à une culture de la paix en faisant appel à la coopération entre les États membres au moyen de l’éducation, de la science, de la culture et de l’information : l’UNESCO. Cette année marque le 10e anniversaire de l’adoption de la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles de l’UNESCO quelque 70 ans après la fondation de l’organisation. Le Canada, fortement appuyé par le Québec, en était l’un des premiers signataires. Notre pays a joué un rôle de premier plan dans l’adoption de cet instrument international qui réaffirme le droit et l’importance pour les États de mettre en place des politiques culturelles à l’appui de cette Convention.

Pour la première fois, la Commission canadienne pour l’UNESCO (CCUNESCO) tiendra son assemblée générale annuelle au Musée canadien de l’histoire du 3 au 5 juin prochains. Ceci est un grand privilège pour nous et le choix du Musée comme lieu de rencontre témoigne des actions que le Musée canadien de l’histoire a posées au fil des années afin d’appuyer les objectifs ou l’esprit de la Convention. Les membres de la CCUNESCO sont issus de tous les secteurs de la culture, des communications, de l’éducation et des sciences. La rencontre regroupera 250 membres venant de partout au Canada. Le Musée canadien de l’histoire est le seul musée national dans le pays à être membre de la CCUNESCO, et ce, depuis plusieurs années.

Le thème de la rencontre annuelle – Miser sur les cultures pour encourager le rapprochement. Pourquoi? Et après? – consiste à favoriser la mobilisation des membres et des partenaires par des actions et des gestes concrets afin de promouvoir une compréhension commune du rôle constructif que jouent les cultures pour encourager le rapprochement entre les peuples.

Pointes de flèches en bronze soigneusement placées dans une vitrine de l'exposition Les Grecs – D’Agamemnon à Alexandre le Grand pour recréer l’endroit où elles ont été trouvées.

Pointes de flèches en bronze soigneusement placées dans une vitrine de l’exposition Les Grecs – D’Agamemnon à Alexandre le Grand pour recréer l’endroit où elles ont été trouvées. Photo Kerri Davis, Musée canadien de l’histoire.

Le Musée canadien de l’histoire a un rôle de premier plan à jouer pour rapprocher les Canadiens et les Canadiennes afin de leur permettre de mieux connaître le riche patrimoine culturel de leur pays, quel que soit leur lieu de résidence. Notre nouvelle exposition Les Grecs – D’Agamemnon à Alexandre le Grand illustre concrètement ce qu’une institution telle que le Musée peut réaliser afin de servir les objectifs de l’UNESCO et de refléter les liens qui nous unissent tous. Tel que mentionné dans le catalogue-souvenir de l’exposition : « Presque tous les aspects de nos vies actuelles portent l’empreinte de la Grèce antique. Politique et philosophie, arts et littérature, mathématiques, architecture, médecine et sport sont autant de disciplines que les traditions créées ou perfectionnées en Grèce antique ont influencées. Les Grecs – D’Agamemnon à Alexandre le Grand offre un regard exceptionnel et captivant sur la façon dont est apparu “le berceau de la civilisation occidentale”, sur les changements qu’il a apportés au monde et sur les traces durables qu’il a laissées dans le cœur et l’esprit du peuple grec. » Nous sommes tous des héritiers de cet incroyable patrimoine et en ce sens, l’exposition porte sur ce qui nous rassemble et nous rapproche.

La conservatrice grecque Asteria Killiafi et David Thom, un des membres de l’équipe chargée de la préparation de l’exposition, installent un diadème en or provenant de la tombe d’une femme du village d’Archonitko situé au nord de la Grèce. L'artefact est présenté dans le cadre de l'exposition Les Grecs – D’Agamemnon à Alexandre le Grand.

La conservatrice grecque Asteria Killiafi et David Thom, un des membres de l’équipe chargée de la préparation de l’exposition, installent un diadème en or provenant de la tombe d’une femme du village d’Archonitko situé au nord de la Grèce. L’artefact est présenté dans le cadre de l’exposition Les Grecs – D’Agamemnon à Alexandre le Grand. Photo Kerri Davis, Musée canadien de l’histoire.

Pour en savoir plus :

Sur l’UNESCO : http://fr.unesco.org/

Sur la Convention : https://fr.unesco.org/convention

Sur la CCUNESCO : http://unesco.ca/fr/home-accueil

Sur Les Grecs – D’Agamemnon à Alexandre le Grand : https://www.museedelhistoire.ca/lesgrecs/