Un bénévole pas ordinaire

Le 1er juin 2018
Le général Manson devant la plaque de la salle de réunion

Le général Paul Manson

En 1997, le Musée canadien de la guerre était installé à l’étroit dans un ancien édifice situé le long de la promenade Sussex. Le gouvernement fédéral était prêt à financer en partie un nouvel édifice, à condition que le Musée parvienne à amasser 15 millions de dollars auprès du secteur privé.

Le général Paul Manson venait à peine de prendre sa retraite. (« Pour la deuxième fois », dit-il, faisant allusion en souriant à ses années de service au sein de l’Aviation royale canadienne en tant que pilote de chasse et à son récent poste dans l’industrie aérospatiale.) C’était le moment idéal. Il a été nommé président bénévole de la campagne Passons le flambeau. Les sept années qui ont suivi sa nomination ont été, affirme-t-il, « les meilleures de ma vie ». Le général Manson et son équipe dévouée ont dépassé l’objectif fixé en recueillant 16,5 millions de dollars en dons auprès du secteur privé. Passons le flambeau a été la campagne de financement la plus fructueuse jamais menée par un établissement culturel fédéral.

Feu Barney Danson décrivait le général Manson comme un « bénévole pas ordinaire ». En décembre 2017, le Musée a fièrement rendu hommage à ce bénévole exceptionnel, donateur et ami du Musée, en nommant une salle de réunion la « salle de réunion Général-Paul-Manson ».

Le général, qui fait un don mensuel au Musée, a mis en place une contribution sous forme de legs. « Je fais partie intégrante du Musée, comme le Musée fait partie intégrante de ma vie, dit-il. L’histoire relatée par le Musée de la guerre revêt une grande importance pour les Canadiens, d’autant plus qu’elle est magnifiquement racontée. Nous devions le faire en 1997, et nous devons continuer de le faire aujourd’hui. »

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