Une visite au Musée à portée de main
Un catalogue de musée conventionnel est volumineux et son prix, souvent prohibitif.
Il y a plusieurs années, lorsque les équipes du Musée de l’histoire et du Musée de la guerre ont entrepris de revoir le format des catalogues d’exposition, elles souhaitaient concevoir un livre simple, facile à feuilleter, abordable, et bien sûr, agréable à l’œil.
Nous voulions que les visiteurs conservent un souvenir de leur expérience et qu’ils puissent explorer davantage nos expositions dans le confort de leur foyer. Mais, plus encore, nous tenions à imaginer un format facile à distribuer, à la portée de lecteurs du pays entier, un format qui ferait connaître le contenu des expositions aux personnes ne pouvant peut-être pas se déplacer jusqu’au Musée.
La collection de catalogues-souvenirs
L’idée de départ
Nous avons arrêté notre choix sur un livret de format carré, à la couverture souple, que l’on feuillette facilement. Son gabarit, simple et flexible, est adapté au contenu et au concept d’une exposition, tout en conférant à notre collection un aspect uniforme.
Ainsi, chaque catalogue comporte des photos en couleur, pleine page, montrant des artefacts, des œuvres d’art et des images d’archives. Nous désirions donner vie à ces objets et mettre en relief des renseignements intéressants, parfois passés inaperçus lors d’une visite au Musée.
Une page du catalogue
de l’exposition sur Terry Fox
Les catalogues sont rédigés par un ou plusieurs conservateurs et suivent généralement la trame de l’exposition en intégrant des légendes qui décrivent les objets et les œuvres. Si vous avez visité une exposition un jour de grande affluence au Musée, vous serez sans doute heureux de relire à votre rythme ses panneaux explicatifs ou encore de découvrir, au fil de votre lecture, un élément dont l’exposition n’avait pas fait mention.
Un concept en évolution
En quatre ans à peine, le Musée de l’histoire et le Musée de la guerre ont publié 16 catalogues-souvenirs. Les sujets abordés sont nombreux et diversifiés, allant du vodou, la tradition spirituelle haïtienne – le tout premier livret – aux Grecs de l’Antiquité, en passant par les femmes en temps de guerre.
Le premier roman graphique du Musée
Il n’est pas toujours facile de suivre le fil conducteur de la collection et d’adapter le format à des sujets aussi différents. Ainsi, les auteurs du catalogue Terry Fox ont opté pour une démarche différente, s’inspirant de l’album personnalisé, pour combiner des coupures de presse et des photos d’archives avec des extraits du journal intime de Terry Fox.
Plus récemment, nous avons publié notre première bande dessinée romanesque dans un format semblable aux autres catalogues de la collection, mais entièrement illustré. Le résultat s’harmonise parfaitement avec le concept de l’exposition elle-même, Un ciel meurtrier, qui évoque aussi la bande dessinée. Cette exposition est actuellement présentée au Musée canadien de la guerre.
La plupart des expositions spéciales s’accompagnent de catalogues-souvenirs. Nous en avons également publié pour mettre en évidence la Grande Galerie et la galerie LeBreton. Et la rédaction du catalogue sur la galerie 3 (la Seconde Guerre mondiale) du Musée de la guerre est en cours.
À paraître
Nous planifions déjà la publication d’un catalogue sur le thème canadien par excellence, le hockey, au début de 2017 – restez à l’affût! Enfin, à l’occasion de l’inauguration de la nouvelle salle de l’Histoire canadienne le 1er juillet 2017 – qui coïncidera avec le 150e anniversaire de la Confédération –, nous consacrerons un catalogue aux attraits de cette grande exposition.
Lee Wyndham, coordonnatrice
des publications des Musées,
montrant le prix Gold Quill décerné par l’AIPC
Nous sommes très fiers que notre collection ait récemment reçu le prestigieux prix Gold Quill décerné par l’Association internationale des professionnels de la communication.
Ces dernières années, les livrets de la collection ont été diffusés partout au Canada et à l’étranger, et nous sommes ravis de savoir qu’ils ont fait connaître aux Canadiens et aux Canadiennes des récits qui constituent leur patrimoine commun.