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L'art haïda
Art haïda




   Le coffre au trésors
   des chefs





*Vêtement
*Atours de tête

*Hochets
en forme de
Corbeau

*Boucliers
de cuivre
Vêtement (Couvertures à boutons)

La couverture à boutons, qui est apparue après les premiers contacts avec les Européens, est aujourd'hui le vêtement de fête contemporain le plus populaire. Au début, des emblèmes décorés de coquilles de dentale étaient cousus sur des couvertures de laine achetées à des marchands de fourrure, puis à la Compagnie de la Baie d'Hudson. Vers le milieu du siècle passé, on avait adopté une couverture en lainage feutré, ornée d'applications de lainage de Stroud rouge. Des carrés de coquilles d'haliotide étaient cousus à l'emplacement des yeux et des articulations des figures emblématiques afin que le danseur lance des éclats de lumière lorsqu'il évoluait autour d'un feu. Lorsqu'on s'est mis à utiliser des boutons de nacre achetés aux marchands de fourrure, ils ont proliféré le long des lignes figuratives. Aujourd'hui, on utilise parfois des boutons pour remplir des parties entières des éléments de motif et même tout le fond.




VII-B-1525
Couverture en laine commerciale ornée d'une figure humaine dont les contours sont définis par des coquilles de dentale, des morceaux de coquilles d'haliotide et des boutons du commerce.

Probablement acquise vers 1900 au village de Kasaan, en Alaska, par George T. Emmons pour la collection de lord Bossom.
MCC VII-B-1525 (S92-4307)
VII-B-1521
Couverture en laine commerciale bleu foncé avec motif d'Aigle bicéphale rouge appliqué. Garnie de coquilles de dentale, de morceaux ovoïdes de coquilles d'haliotide et d'une bordure de boutons de nacre.

Collection de lord Bossom, vers 1900.
MCC VII-B-1521 (S92-4306)




Un potlatch moderne peut être l'occasion d'admirer au moins une centaine de couvertures à boutons portées par les participants. Au cours de la cérémonie traditionnelle où une personne reçoit son nom, la coutume veut maintenant qu'on lui offre une couverture spéciale décorée d'un emblème familial. Un siècle après l'apparition de la couverture à boutons, celle-ci est devenue pour les Haïdas un symbole de renaissance sociale et artistique. Dorothy Grant, une artiste haïda-kaïgani, a créé une maison de mode se spécialisant dans les vêtements ornés d'applications qu'elle appelle «tenues de fête».




VII-B-1832 Couverture à boutons réalisée par Dorothy Grant, une Haïda-kaïgani, et représentant le Corbeau apportant la lumière au monde. Cette pièce a été commandée par Margaret Hess pour le Musée canadien des civilisations à l'occasion de l'inauguration, en 1986, au musée d'anthropologie de Vancouver, d'une sculpture en bronze de Robert Davidson sur ce même thème.

MCC VII-B-1832 (S95-26,944)




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