L'art populaire canadien en plein air

Un peu de fantaisie

Certaines des créations plus fantaisistes de l'art populaire de plein air n'ont aucun prédécesseur dans la nature ni dans la tradition populaire. Ces œuvres sont le produit direct de l'imagination fertile de leurs créateurs. Ici, un tigre sorti d'une rue du Québec regarde avec méfiance une bestiole à langue bleue provenant d'une ferme de l'est de l'Ontario - les deux sont des habitants naturels et complémentaires du monde de l'art populaire extérieur du Canada.

Tigre moucheté Tigre moucheté
Alcide Saint-Germain
Saint-Antoine-Abbé (Québec)
vers 1971
CCECT 77-736
 

L'imaginaire de M. Saint-Germain était peuplé de nombreux animaux exotiques de la jungle comme des girafes et des tigres. Il ajoutait une couche épaisse de plâtre à ses sculptures avant de les peindre. On ne peut que présumer que ces créatures ont évolué dans son imagination après avoir vu quelque chose de similaire à la télévision ou dans des livres.

Bestiole à langue bleue
George Cockayne
Madoc (Ontario)
années 1960
CCECT 81-201
Collection Patricia et Ralph Price
 
Bestiole - CD95-505-052 - S95-11443

M. Cockayne avait sans contredit une imagination fertile. À partir de petits bouts de bois, il fabriqua une série de « bestioles » dont la forme relevait exclusivement de son imaginaire. Ensemble, ces bestioles représentent un monde imaginaire miniature complet. « Elles ne sont pas censées représenter un animal... ce sont des bestioles », dit-il. « Une bestiole peut être n'importe quoi [...] peut vivre sur la lune ou n'importe où, voyez-vous? » On pouvait trouver parmi ses bestioles, des vaches, des éléphants, des germes et même une coccinelle VW tordante dotée de quatre pattes. Toutes ces bestioles étaient destinées au jardin.

Colombe - CD95-514-013 - S95-12304 Colombe sur une bombe
Artisan inconnu
Cambridge (auparavant Galt) (Ontario)
1918
CCECT 77-460
 

Durant la Première Guerre mondiale, Galt se glorifiait d'avoir l'usine de munitions Goldie and McCollogh. Le jour de l'armistice, en 1918, dans le cadre d'un défilé dans la ville, l'usine a présenté un char allégorique transportant cette colombe de paix. Elle continue à transmettre son message encore aujourd'hui : conserver la paix est un rêve que les Canadiens chérissent dans leur imagination et dans la pratique.



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