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Djembé
Mali
Fabriqué par Silama Traoré et Drissa Tounkara
1993
Musée canadien des civilisations
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La musique profane destinée aux
jeunes et aux femmes, jouée lors de réjouissances
diverses, utilise les mêmes instruments que l'ensemble des
chasseurs auquel s'ajoute le djembé. Cette musique
s'appelle alors kamalen ngoni. Ce tambour occupe une place
centrale dans la pratique musicale des Malinké, des
Khassonké et des Peuls sédentaires du Wasulun,
qui l'utilisent pour produire la musique liée à
l'antilope mythique, à l'origine de l'agriculture, pour
accompagner la musique liée aux travaux des champs, aux
fêtes religieuses musulmanes, aux rites de passage
(baptême, circoncision, mariage et funérailles),
à la chasse. Le djembé est fabriqué dans
une pièce monoxyle de bois dur. Il est sculpté en
forme de gobelet et recouvert d'une peau de chèvre
maintenue en place par des cerceaux de fer serrés par
des cordages. On en trouve de toutes dimensions.
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