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Introduction |  
Origines du service postal |  
Traîneau à chiens |  
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Notes |  
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Crédits |  


L'ALIMENTATION DES CHIENS

On nourrissait habituellement les
chiens une fois par jour, selon la disponibilité de la nourriture, en après-midi ou de préférence le soir, parce qu'ils ont tendance à devenir apathiques après avoir mangé. Au Yukon, on les nourrissait souvent de saumon séché ou cuit. « On fait toujours cuire le saumon frais parce que, semble-t-il, les chiens sont très malades lorsqu'ils le mangent cru49. » En juin 1896, l'inspecteur Constantine recommanda qu'on donne à chaque chien une ration de 2 livres (1 kilo) de saumon séché par jour ou qu'on les nourrisse de suif50 ou de simili-saindoux, qui pouvait être cuit avec de la semoule de maïs51. En 1897, un musher pouvait se procurer une livre (450 g) de saumon pour 40 cents 52. Les chiens étaient également nourris de riz cuit, de semoule de maïs ou de farine d'avoine, additionnés de bacon53. Le pemmican, qui se compose de viande maigre de bison broyée en une pâte avec du gras fondu, faisait aussi partie du régime des chiens. Il constituait le repas habituel des voyageurs et des bêtes parce qu'il se conservait longtemps, dans à peu près n'importe quelle condition54.

L'art de voyager dans le Nord en hiver, Atlin, Colombie-Britannique, vers 1909
L'art de voyager dans le Nord en hiver, Atlin, Colombie-Britannique, vers 1909
Photo : C. R.Bourne
© Domaine public
Bibliothèque nationale et Archives nationales
du Canada, PA-032423


Le 8 août 1898, on découvre de l'or à Atlin. La nouvelle ne tarde pas à se répandre. Sur les 2000 hommes employés à la construction du chemin de fer, 700 seulement demeureront au travail, les autres s'improvisant chercheurs d'or. Le premier bureau de poste d'Atlin ouvrira
le 1er mai 1899.

Le 27 septembre 1897, le commissaire de la P.C.N.-O. à Regina écrivit une lettre au ministre de l'Intérieur l'informant en détail des approvisionnements expédiés au Yukon : « En plus des rations régulières, j'ai envoyé 1500 livres (680 kilos) de pemmican [.] essentiellement destiné au transport de la poste et chaque courrier en transportera 175 livres (80 kilos) qui ne devront être utilisés qu'en cas de stricte nécessité, en tout état de cause, durant la première partie de l'hiver. Cette quantité pourra nourrir 21 chiens et quatre hommes durant sept jours, ce que j'estime être l'effectif nécessaire pour un équipage55. » Le pemmican coûtait alors 35 cents la livre (450 g)56. En 1898, le Yukon connut une grave pénurie alimentaire. « L'alimentation des chiens a été un problème difficile, mais en achetant de la viande de cheval à un prix allant de 5 cents à 25 cents la livre et, grâce à un achat, à prix d'aubaine, de dix tonnes de poisson à Selkirk, je suppose que nous pourrons nous débrouiller57. »

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