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I Gufi cantano due secoli di resitenza
Fischia il vento

Album: I Gufi cantano due secoli di resitenza
Date: 1965
Interprètes : I Gufi
Compositeurs : d’après la chanson soviétique“Katiuscia” écrite par V. Isakovskii et M. Blanter en 1938; paroles italiennes probablement de Felice Cascione/From the Soviet song “Katiuscia” written by V. Isakovskii and M. Blanter in 1938; Italian lyrics probably by Felice Cascione
MCC, Collection Carenza/CMC Carenza Colection: 33-5B-01010
VERSIONE ORIGINALE IN ITALIANO

Nota: Durante gli anni della Resistenza, questa canzone finì col diventare, con opportune varianti, l’inno della stragrande maggioranza delle formazioni di montagna. L’aria originale è quella di una canzonetta sovietica, Katiuscia, scritta da V. Isakovskij e M. Blanter nel 1938, mentre le parole italiane sembra ormai certo che debbano essere attribuite a Felice Cascione, comandante della 2a Divisione d’assalto garibaldina operante nella zona d’Imperia, in Liguria.

Fischia il vento

Soffia il vento, urla la bufera
Scarpe rotte eppur bisogna andar
Conquistare la rossa primavera
Dove sorge il sol dell'avvenir
Conquistare la rossa primavera
Dove sorge il sol dell'avvenir

Ogni contrada è patria del ribelle
Ogni donna a lui dona un sospir
Nella notte lo guidano le stelle
Forte il cuore e il braccio nel colpir
Nella notte lo guidano le stelle
Forte il cuore e il braccio nel colpir

Se ci coglie la crudele morte
Dura vendetta verrà dal partigian
Ormai sicura è già la dura sorte
Contro il vile che noi ricerchiam
Ormai sicura è già la dura sorte
Contro il vile che noi ricerchiam

Cessa il vento, calma è la bufera,
Torna a casa il fiero partigian,
Sventolando la rossa sua bandiera:
Vittoriosi, al fin liberi siam.
Sventolando la rossa sua bandiera:
Vittoriosi, al fin liberi siam.

TRADUCTION EN FRANÇAIS

Note : Pendant la Résistance, cette chanson, avec des variations, est devenue le chant de la grande majorité des partisans qui combattaient dans les montagnes. La musique, empruntée à une chanson soviétique, « Kaniuscia », fut composée par V. Isakovskij et M. Blanter en 1938, et il semble maintenant certain que les paroles italiennes ont été attribuées avec raison à Felice Cascione, commandant de la deuxième division d’assaut « Garibaldina », qui opérait autour d’Imperia, en Ligurie.

Le vent siffle

Le vent souffle, la tempête hurle
Nos souliers sont percés, mais nous devons aller
Conquérir le printemps rouge
Où le soleil de l’avenir se lève
Conquérir le printemps rouge
Où le soleil de l’avenir se lève

Chaque contrée est la patrie du rebelle
Chaque femme soupire pour lui
La nuit, les étoiles le guident
Le cœur est fort, comme le bras qui frappe
La nuit, les étoiles le guident
Le cœur est fort, comme le bras qui frappe

Si la mort cruelle nous saisi
La vengeance du partisan sera dure
Car il est désormais certain qu’un sort terrible
Attend le vil ennemi que nous recherchons
Car il est désormais certain qu’un sort terrible
Attend le vil ennemi que nous recherchons

Le vent se calme, la tempête est apaisée
Le fier partisan rentre à la maison
Brandissant son drapeau rouge
Victorieux, nous sommes enfin libres
Brandissant son drapeau rouge
Victorieux, nous sommes enfin libres

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