Le dernier front pionnier de l'Ouest: RETOURNER AU MENU PRINCIPAL


La publicité en Grande-Bretagne, 1900-1916


Ce chariot rouge fit la tournée du nord de l'Écosse, où les agriculteurs devaient avoir du caractère et persévérer pour arracher leur subsistance à la terre - exactement le genre de personnes fortes que Sifton recherchait pour coloniser les prairies canadiennes.

Ce chariot achève un circuit de près de 400 milles - il a visité une foule de villages et de hameaux qui ne sont pas desservis par les chemins de fer, où ne parviennent jamais de conférenciers et qui sont indifférents à la presse. Le chariot a fait la tournée complète du nord-est de la côte écossaise... la distribution de documents est continuelle; c'est une piste menant au Canada qui a été tracée en caractères rouge sang dans toute cette région de l'Écosse.

- J. Bruce Walker, agent du gouvernement canadien à Glasgow, juin 1904.

Ce chariot coûtait 7,50 dollars au gouvernement canadien par jour (ce qui incluait l'utilisation des chevaux et leur entretien) ainsi que les frais des deux hommes qui accompagnaient le chariot. Cette somme parut néanmoins exorbitante aux responsables d'Ottawa, qui lancèrent une enquête en 1905.

 
Archives nationales du Canada
C-75938





Archives nationales du Canada
C-114143
 

L'exposé de J. Bruce Walker était complété par des projections cinématographiques et stereopticon, amalgame de la plus récente technique (séquence d'images sur pellicule) et d'un dispositif répandu, plus ancien, permettant de projeter des photographies en trois dimensions (le stéréoscope).

En 1905, les images en mouvement attiraient les foules et le public se divertissait des prises très dramatiques de l'hiver canadien, réalisées par des cinéastes commerciaux. On demandait très souvent des images de l'hiver, à la grande consternation des responsables à Ottawa. Les images représentant le Canada comme un pays recouvert de glace et de neige étaient peu susceptibles d'attirer les immigrants.

Dans les années qui suivirent le départ de Sifton, la Direction générale de l'immigration refusa de réaliser des films éducationnels parce qu'ils considéraient que les films, comme moyen de divertissement, tenaient de la frivolité. Ils préférèrent donc envoyer des diapositives à leurs agents dépêchés en Grande-Bretagne, en dépit des protestations de ceux-ci qui affirmaient avoir besoin d'images en mouvement pour inciter les gens à assister aux présentations qu'ils donnaient. Vingt ans après l'avènement du cinéma, les responsables de l'immigration préféraient encore les plaques de lanterne magique aux images animées.




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