La dernière pièce du puzzle canadien
Journaliste, militant syndical, historien, politicien, « Joey » Smallwood a plusieurs cordes à son arc. Dans les années 1940, toutes ces facettes de sa personnalité s’unissent dans une lutte sans merci pour convaincre les Terre-Neuviens que leur avenir dépend du Canada. Né dans la pauvreté, Smallwood fait ses premiers pas sur la scène politique comme militant dans les années 1930. Il connaît, pour l’avoir vécue lui-même, l’existence misérable que mènent la plupart des Terre-Neuviens.
En 1949, il devient le premier ministre canadien de la province, et le demeurera pendant 22 ans, période qui changera le visage de Terre-Neuve grâce à de généreux investissements fédéraux et provinciaux. Autocrate et doté d’une volonté de fer, il lui arrive de manquer de sagesse. Cependant, comme communicateur, il laissera un héritage inestimable de connaissances historiques et culturelles à sa province bien-aimée.
Bien sûr, si on me demandait quelle est la plus grande réalisation
de ma carrière politique, je répondrais immédiatement et sans hésiter : la Confédération; le rôle que j’ai joué en mettant le projet de l’avant et les
efforts que j’ai déployés pour en assurer l’aboutissement.
Joey Smallwood, 1979
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