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Peuples et connaissance du Nord - 
Expédition canadienne dans l'Arctique (1913-1918)
Les gens de l'Expédition canadienne dans l'Arctique
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Équipe sud

Scientifiques :

Kenneth Chipman
Topographe en chef de l'équipe sud de l'Expédition canadienne dans l'Arctique, Chipman demeure topographe après l'Expédition et pendant le reste de sa carrière, d'abord avec la Commission géologique du Canada, puis avec la Commission topographique. Lui et son collègue J.R. Cox publient les résultats obtenus lors de l'Expédition dans un document de l'Expédition canadienne dans l'Arctique, qui porte sur la topographie de la côte arctique à l'ouest de la péninsule Kent. Chipman meurt en 1974. Un endroit à l'embouchure de Bernard Harbour a été baptisé en sa mémoire.

John Raffles Cox
Après son retour de l'Expédition, J.R. Cox continue de vivre l'aventure. Son service dans l'armée canadienne pendant près de deux ans en France est suivi d'un passage en Inde dans le but de travailler pour une compagnie pétrolière. Il voyage ensuite au Pérou, au Kenya et en Ouganda, et aux États-Unis pour diverses entreprises d'affaires, et finalement en Arizona où il prend sa retraite. Il meurt en 1977. Une petite île à l'embouchure de Bernard Harbour porte son nom.

Les filles de Cox ont fait don de l'appareil-photo qu'il a utilisé durant l'Expédition canadienne dans l'Arctique au Musée des sciences et de la technologie du Canada.

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MCC CD96-659-005

Caporal W.V. Bruce de la RGCNO, John Cox (avec une tuque), Patsy Klengenberg (avec une pagaie) et J.J. O'Neill (poupe) retournant en bateau vers le NGC Alaska, cap Parry, golfe d'Amundsen, T.N.-O., le 24 juillet 1916. GHW 51309. Source : Musée canadien des civilisations


Diamond Jenness
L'anthropologue Diamond Jenness (1886-1969), né en Nouvelle-Zélande et diplômé d'Oxford, est devenu le plus éminent anthropologue canadien, sa carrière étant fondée sur ses travaux avec l'Expédition canadienne dans l'Arctique.

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MCC CD2001-250-004

Diamond Jenness, ethonologue de l'ECA, assis par terre avec cinq Inuits du cuivre, Bernard Harbour, Nunavut. Le 6 ? septembre 1914. FJ 42232. Source : Musée canadien des civilisations


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MCC CD96-658-029

Jenness en parka de fourrure blanche, debout sur le pont de l'Alaska en route vers Nome, à la pointe Young, golfe d'Amundsen, Nunavut. Le 20 juillet 1916. GHW 51291. Source : Musée canadien des civilisations


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MCC CD95-943-017

Jenness debout sur le pont du NGC Alaska près de cap Parry en atigi (parka) de fourrure, golfe d'Amundsen, en route vers Nome, Alaska. Le 24 juillet 1916. RMA 39209. Source : Musée canadien des civilisations


Sa tâche au sein de l'Expédition canadienne dans l'Arctique consiste à étudier les Inuits du cuivre, qui sont peu connus, dans la région de la baie du Couronnement de l'Arctique canadien. Durant le premier hiver de l'Expédition, il étudie les langues locales et des sites archéologiques excavés en Alaska. À partir d'août 1914, Jenness passe deux ans à visiter les Inuits du cuivre et à commercer, à voyager et à vivre avec eux. Ses expériences et les connaissances qu'il acquiert ont non seulement été documentées dans plusieurs volumes des rapports de l'Expédition, mais aussi dans deux livres toujours populaires auprès des lecteurs en général (The People of the Twilight et Dawn in Arctic Alaska). Jenness amasse une immense variété d'objets ethnologiques : des vêtements et des outils de chasse, en passant par des histoires et des jeux ainsi que des enregistrements sonores de chants de danse. À son retour de l'Expédition, Jenness s'enrôle dans l'armée canadienne et sert outre-mer pendant deux ans comme observateur de canons. Dans les années 1920, il publie cinq rapports majeurs fondés sur ses travaux anthropologiques. Durant la Deuxième Guerre mondiale, il devient directeur-adjoint du Renseignement. Plus tard dans sa carrière, il reconnaît et baptise les cultures inuites Dorset et Old Bering Sea. Ses études des peuples autochtones du Canada d'un océan à l'autre aboutissent à un ouvrage majeur, The Indians of Canada.

Dans les communautés de l'Arctique canadien, on conserve toujours un bon souvenir et un grand respect pour celui ayant pour nom Diamond Jenness. L'aîné David Bernhardt de Kugluktuk se souvient comment « Patsy Klengenberg parlait beaucoup de Diamond Jenness, il était la seule personne dont Patsy parlait. Il était connu et bien aimé. » (Entrevue, septembre 2002). Les descendants de la famille adoptive de Jenness demeurent toujours en contact avec Stuart, le fils de Diamond.

En 1991, Stuart Jenness révise et publie le journal volumineux et fascinant relatant les jours que Diamond Jenness a vécu avec l'Expédition canadienne dans l'Arctique, Arctic Odyssey, The Diary of Diamond Jenness 1913-1916, qui présente des notes, des listes de collections, des lettres, des personnes et des photographies.

Fritz Johansen
Sur la côte sud de l'île Victoria, une grande baie près des îles Richardson porte le nom de Johansen en l'honneur de ses travaux en tant que biologiste avec l'Expédition canadienne dans l'Arctique. Après l'Expédition, il travaille pour le Service naval, ensuite devenu le ministère de la Marine et des Pêcheries, jusqu'à ce qu'il retourne au Danemark à la fin des années 1920. Il y meurt en 1957. Ses rapports publiés, concernant l'Expédition canadienne dans l'Arctique, portent sur la vie des insectes dans l'ouest de l'Arctique, la végétation arctique et les crustacés. Son manuscrit sur les poissons arctiques n'est jamais publié, mais a été très utile dans la réalisation d'un nouvel ouvrage sur les poissons de l'Arctique canadien par le Musée canadien de la nature.

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MCC CD96-658-007

Fritz Johansen en face de la maison de l'ECA, Bernard Harbour, Nunavut. Le 11 juillet 1916. GHW 51240. Source : Musée canadien des civilisations


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MCC CD96-603-007

Fritz Johansen, biologiste de l'ECA, en parka de fourrure, avec un traîneau arborant l'emblème « Canadian Arctic Expedition 1913 », aux quartiers d'hiver, pointe Collinson, Alaska septentrional, octobre 1913. KGC 43197. Source : Musée canadien des civilisations


J.J. O'Neill
O'Neill, l'un des deux géologues de l'Expédition canadienne dans l'Arctique, continue de travailler pour la Commission géologique après son retour de l'Expédition. Son rapport sur la géologie de la côte arctique du Canada est publié en 1924. Par la suite, il passe un an en Inde, où il occupe un poste commercial, puis retourne au Canada et joint les rangs de la faculté des sciences géologiques de l'Université McGill. En 1935, il devient le doyen du département des sciences, et de 1949 jusqu'à sa retraite en 1952, il est vice-recteur de l'université. O'Neill meurt à Ottawa en 1966. En 1999, une nouvelle espèce de minéral provenant du Mont Saint-Hilaire est baptisée « oneillite » en l'honneur de la contribution de J.J. O'Neill à la géologie canadienne.

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MCC CD96-657-021

J.J. O'Neill, souriant, Bernard Harbour, Nunavut. Le 11 juillet 1916. GHW 51206. Source : Musée canadien des civilisations


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MCC CD96-659-001

J.J. O'Neill, bien emmitouflé, sur le pont de la goélette NGC Alaska, traîneau et oumiak à l'arrière-plan, pointe Young, golfe d'Amundsen, Nunavut. Le 21 juillet 1916. GHW 51294. Source : Musée canadien des civilisations