Lorsque le Canada a accepté la norme américaine dictant la dimension « grosse balle » en 1948, les manufacturiers canadiens ont vite produit des balles qui satisfaisaient aux nouvelles exigences. Le catalogue Eaton de 1948 offrait, dans leur nouveau format, les balles de golf « surcomprimées Campbell », à 1,05 $ chacune, et les balles « Blue Goose », à 0,80 $ chacune.
Jusqu'à la Première Guerre mondiale, les fabricants de bâtons du Canada ne faisaient que le travail de finition des composantes de bâtons importées d'Angleterre ou des États-Unis. Quand la compagnie Spalding a ouvert son usine à Brantford dans les années 1920, on a décidé de fabriquer sur place les bâtons Kro-flite à manche métallique. Dans les années 1920 et 1930, les grands magasins vendaient par milliers les bâtons à manche de bois usinés aux États-Unis et au Canada, à une population friande de golf.
En 1924, les États-Unis ont permis l'emploi des bâtons à manche métallique. En 1925, le Canada aussi a changé ses règles pour que ces bâtons puissent être utilisés au pays. Par ailleurs, l'Écosse n'en a permis l'emploi qu'en 1929.
Le catalogue Eaton de 1949 offrait aux golfeurs canadiens le choix entre un jeu de bâtons onéreux faits aux États-Unis, de marque « Sam Snead », « vendus en exclusivité chez Eaton au Canada », et un jeu plus abordable, manufacturé au Canada, de bâtons à manche en métal de marque « Pacemaker » de MacGregor.
En règle générale, les collectionneurs estiment que l'âge d'or de la fabrication de bâtons se situe entre le début et le milieu des années 1950. Au cours de cette période, les artisans modelaient les bâtons à la main en incorporant un travail d'incrustation complexe, parfois avec de l'ivoire et des pièces de couleur. On nommait ces objets « bâtons de fantaisie ».
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