Pendant la guerre, les femmes se joignirent aux rangs de la population active comme jamais auparavant. Même si un grand nombre d'entre elles continuèrent à occuper des emplois « réservés aux femmes », d'autres acceptèrent des emplois non traditionnels, dans des domaines tels que la soudure, la construction ou les travaux forestiers, ou s'enrôlèrent dans les forces non combattantes de l'armée. Même si la plupart des femmes rentrèrent chez elles ou réintégrèrent leur ancien poste après la guerre, l'expérience acquise marqua le début d'une lente évolution de la composition de la main-d'œuvre canadienne.
Réglage d'un fusil mitrailleur
Déplacement de billots
Extrait d'une annonce radiophonique de l'honorable W. L. Mackenzie, le 1er septembre 1940

[TRADUCTION] « En temps de guerre, aucun travail, aucun effort ne peut se comparer au sacrifice du soldat, du marin ou de l'aviateur. La nation leur voue sa plus grande admiration et ils vivront à jamais dans sa mémoire. Mais les Canadiens se souviendront aussi de la dette qu'ils ont envers le salariat. Au Canada, des milliers de travailleurs ont prolongé leurs heures de travail, ont renoncé à leurs vacances et, dans leur détermination à augmenter leur rythme de production, ont formé les jeunes et les inexpérimentés aux subtilités de métiers de plus en plus complexes.

« Tous les travailleurs savent que chaque boulon, chaque pièce de métal, chaque balle, chaque pièce de machinerie fabriquée au Canada contribue à la victoire. Tous savent que sans les machines de guerre, les hommes les plus braves du monde demeurent impuissants. »

Service naval
Montage de moteurs


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