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Mer et monde : Les pêches de la côte est du Canada

Histoire de homard
La pêche au homard à l'Île-du-Prince-Édouard
 
Casiers à salon et putt-putts
Histoire de homard : La pêche au homard à l'Île-du-Prince-Édouard

 
Il suffit, pour démarrer, d'avoir une baraque de chantier rudimentaire, un doris (d'une valeur d'environ 8 $) pour chaque cordée de 100 ou 150 casiers, des lattes pour fabriquer les casiers et quelques billots comme bois de chauffage.
(Extrait d'un rapport sur la situation de l'industrie
de la pêche au homard à l'Î-P.-É, 1887)

Au début, la technique de pêche du homard s'inspirait des méthodes plus anciennes de pêche commerciale comme la morue et le maquereau. L'industrie était entièrement financée par de grands investisseurs. Les bateaux, les agrès de pêche et les installations de transformation et de radoubage appartenaient au transformateur. Les pêcheurs recevaient une part de la prise ou un salaire.

Dans les années 1890, plusieurs pêcheurs ont compris que la pêche au homard ne nécessitait pas un gros investissement. Puisque l'habitat du homard se trouvait près du littoral, les pêcheurs de homard n'avaient pas besoin de grandes goélettes pour naviguer en haute mer. Un petit bateau de pêche côtière, coûtant entre 10 et 15 $ au plus, ferait l'affaire. Mieux encore, ces petits homardiers peu profonds n'avaient pas besoin d'être amarrés à un quai. Ils pouvaient être montés sur la plage à la fin de la journée de travail. Les casiers à homard étaient faciles à construire. La plupart des matériaux nécessaires pouvaient être ramassés ou fabriqués près de chez soi. Le produit étant de plus en plus en demande, les conserveurs étaient heureux d'acheter le homard des pêcheurs indépendants.

Quelques-uns des plus chanceux gagnaient bien leur vie avec la pêche, suppléant toutefois leur revenu en exploitant une petite ferme. Puisque la plupart des terres agricoles donnaient sur le rivage, l'Île-du-Prince-Édouard convenait particulièrement bien à cette combinaison d'activités.


Une charrette de plage

Prise débarquée d'une charrette de plage, vers 1900
Les bons lieux de homard se trouvent près des bons havres. Heureusement, la pêche à ses débuts ne nécessitait pas de bons ports. La capture pouvait être débarquée sur la plage dans des charettes comme celles-ci.
(Collection : Public Archives and Record Office, Île-du-Prince-Édouard)


Jeunes travailleurs

Jeunes travailleurs
Deux jeunes travailleurs transportent une charge de homards vivants à une conserverie de Fortune Harbour, vers 1940
(Collection : Public Archives and Record Office, Île-du-Prince-Édouard)


Poste de pêche

Poste de pêche près de Souris, vers 1910
Les conserveries dans cette petite embouchure sont à gauche. L'eau servant à la transformation du homard était transportée par canalisation à partir de la colline à droite. Le tuyau repose sur des épontilles au-dessus de l'anse.
(Collection : Public Archives and Record Office, Île-du-Prince-Édouard)


Décoration

 

 
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