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Mer et monde : Les pêches de la côte est du Canada

Possessions
Le monde matériel des familles 
vivant de la pêche à Terre-Neuve
 
Indépendance et débrouillardise
Possessions : 
Le monde matériel des familles vivant de la pêche à Terre-Neuve

 
« Et bien...ma chère, je me souviens des sacs de farine. On s'en servait pour faire des vêtements et je les lavais, je les empesais, je mélangeais la farine et l'eau pour les empeser. Ensuite je les repassais et je les mettais sur la table! »
(Mme Winnie Prior, Jersey Harbour and Grand Bank, baie de Fortune)

Étant donné la nature du système de « troc » et parce que la population de l'île était éparpillée, le développement des métiers spécialisés se faisait très lentement. Par conséquent, les familles vivant de la pêche effectuaient toutes sortes de tâches pour vivre. L'alimentation de la famille consistait en produits de base achetés chez le marchand et le poisson qu'on pêchait, le tout était augmenté des produits tels que les légumes du jardin, les baies sauvages, les oiseaux et les lièvres qu'on chassait et les animaux domestiques qu'on élevait. Après chaque saison de pêche, en plus de réparer leurs engins de pêche, les hommes devaient couper du bois, construire et réparer les bâtiments, construire des bateaux et des meubles ou fabriquer des barils. Ils allaient aussi s'engager comme bûcheron ou dans la pêche aux phoques pour gagner un peu d'argent supplémentaire.


Tablier - 
Musée de Terre-Neuve

Tablier
Fait à la maison

Tablier de cuisinière / domestique, fabriqué avec des sacs de farine, St.John's et baie de Bonavista, vers 1920
(Musée de Terre-Neuve)


Instrument de navigation - 
Musée de Terre-Neuve

Instrument de navigation
Fait à la maison

Instrument de navigation fabriqué avec divers matériaux recyclés, vers 1900
(Musée de Terre-Neuve)


Commode - 
Musée de Terre-Neuve

Commode fabriquée avec un grand baril
Fait à la maison

(Musée de Terre-Neuve)


Un lien - 
Musée de Terre-Neuve
M. George Penney - 
Photographie : Walter Peddle

M. George Penney, son brin d'osier à la main, vers 1993
Photo : Walter Peddle


Lien
Fait à la maison

Un des deux liens fabriqués par M. George Penney de Keels, baie de Bonavista, vers 1935. Les pêcheurs de la baie de Bonavista se servaient de ces liens pour attacher les avirons aux tolets et comme poignées de cercueil. Ils étaient fabriqués avec de l'osier - les longues tiges de cette plante qui pousse sur les berges des cours d'eau. On prenait deux tiges d'osier (avec l'écorce) qu'on tressait ensemble. On trempait le lien dans la saumure pour le durcir.
(Musée de Terre-Neuve)

« C'est pas tout le monde qui peut le faire. Il faut avoir la technique, si on le tord trop fort, on le casse. »

(M. George Penney, Keels, Baie de Bonavista et Catalina, Baie de Trinity)


Décoration

 

 
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