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1867-1914 - Vieillesse et pauvreté 1915-1927 - Notre première pension de vieillesse 1928-1951 - Augmentation des demandes 1952-1967 - Réduction de la pauvreté 1968-1989 - Toucher davantage de Canadiens 1990-2000 - Les pensions sur de bonnes assises Depuis 2000 - Un avenir assuré

1928-1951 Augmentation des demandes.

Les gens influents

ANC - PA 175614 Sir William Beveridge examine un rapport, 1943(photo : Karsh, Yousuf).

La Grande Crise mit à nu de nombreuses faiblesses de la société industrielle moderne. Au cours des années de guerre, le souvenir de la pauvreté et du chômage de la Grande Crise créa chez beaucoup de gens le désir de proposer de nouvelles politiques d'aide sociale qui atténueraient les effets des catastrophes économiques graves à l'avenir.

Tout au long de sa vie, Sir William Henry Beveridge (1879-1963) se préoccuppa des questions de pauvreté. Dans sa jeunesse, il œuvra dans un projet de promotion immobilière pour les pauvres. Après avoir travaillé quelque temps au gouvernement, il devint par la suite directeur de laLondon School of Economicsavant d'intégrer l'Université d'Oxford en 1937, où il rédigea son rapport le plus célèbre, intitulé Social Insurance and Allied Services, ou Rapport Beveridge (1942). Dans ce rapport, Beveridge a énoncé trois problèmes particuliers relatifs à des mesures de sécurité sociale. Parmi ceux-ci, l'âge fut désigné comme le plus grand des problèmes, et la principale solution qu'il proposa consistait à créer un régime de pension contributif. Le Rapport Beveridge fut très bien accueilli dans le monde entier lors de sa publication, et il servit de plan directeur pour la formulation de politiques sociales progressistes à travers le monde :

[Traduction]
« … l'âge, en tant que cause de l'incapacité de gagner de l'argent après l'enfance, a une importance bien plus grande que toutes les autres causes de cette incapacité… Le coût des pensions par rapport au reste de la sécurité sociale augmentera inévitablement en raison de l'accroissement de la proportion des personnes en âge de toucher une pension dans la population. » (William Beveridge, Social Insurance and Allied Services London, 1942, page 90)

Leonard Charles Marsh (1906-1982) commença sa vie en Angleterre, où il fit ses études à laLondon School of Economics, sous la direction de William Beveridge. En 1930, Marsh émigra au Canada et devint directeur duMcGill Social Science Research Project. En plus d'étudier sous la direction de Beveridge, Marsh avait pendant la guerre des contacts importants avec l'Organisation internationale du travail lorsque le siège social de celle-ci déménagea temporairement de Genève à Montréal. Comme Beveridge, Marsh proposa d'introduire un régime de pension contributif au Canada.

[Traduction]
« Uniquement dans le cas de l'invalidité permanente, il faut accepter le fait que le salarié est arrivé à la fin de sa vie active. Les problèmes de sécurité au cours de la vieillesse et de la retraite pour d'autres raisons sont donc plus étroitement liés aux problèmes consistant à verser des prestations d'invalidité permanente qu'ils le sont avec les régimes de protection à court terme en cas de chômage, de maladie, d'accident, etc. L'universalité de la vieillesse signifie automatiquement que la nature du problème touche toutes les personnes dans tous les pays. ». (Leonard Marsh, Report on Social Security for Canada. Ottawa, 1943, page 68).