Dévéoppement des ressources humaines Canada.
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Histoire des pensions gouvernementales du Canada
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1867-1914 - Vieillesse et pauvreté 1915-1927 - Notre première pension de vieillesse 1928-1951 - Augmentation des demandes 1952-1967 - Réduction de la pauvreté 1968-1989 - Toucher davantage de Canadiens 1990-2000 - Les pensions sur de bonnes assises Depuis 2000 - Un avenir assuré

1928-1951 - Augmentation des demandes

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ANC - détail de PA-168131Soupe populaire à Montréal, v. 1931.

Le recul économique catastrophique du pays au cours de la Grande Crise des années 30 et le chômage sans précédent qui l'accompagna marquèrent de façon durable la société canadienne en révélant que la pauvreté pouvait toucher n'importe qui à certaines conditions.

Les Canadiens âgés et sans ressources, disposés à endurer l'indignité d'un examen importun des ressources, disposaient dorénavant d'une certaine protection contre les difficultés prévalantes ce, grâce aux prestations régulières de pension de vieillesse introduites en 1927. Le ministère des Finances, qui supervisait le régime de pensions de 1935 à 1945, encouragea les fonctionnaires provinciaux et municipaux à restreindre l'admissibilité afin de contrôler les coûts, mais le nombre de bénéficiaires de la pension de vieillesse était à la hausse à la fin des années 30.

L'entrée du Canada dans la Seconde Guerre mondiale fournit à nouveau de l'emploi aux citoyens et raviva l'économie. Comme à l'époque de la Première Guerre mondiale, celle-ci permit aux gens de réfléchir sur ce qu'ils attendaient de leur gouvernement une fois la paix revenue. Les Canadiens ne voulaient pas revivre l'incertitude économique et la vulnérabilité personnelle aux cycles économiques qui avaient eu des conséquences si tragiques au cours de la Grande Crise.

Un grand nombre de personnes pensaient que la période postérieure à la guerre devait mener à une société plus équitable, une intervention gouvernementale active dans l'économie ainsi qu'un système de sécurité sociale élargi qui offrirait à chacun une certaine protection contre la pauvreté et les risques que pose une économie industrielle moderne aux moyens de subsistance. Même si le gouvernement fédéral avançait plus prudemment que certains l'auraient aimé, des progrès furent effectués dans ce domaine.

Un début de changement s'effectua au cours de la guerre avec l'introduction de l'assurance-chômage en 1940 et des allocations familiales en 1945. À la fin des années 40, on préconisait une réforme des dispositions de sécurité sociale du Canada pour les personnes âgées. On désirait par-dessus tout, la fin de la pratique dégradante de l'examen des ressources et son remplacement par une pension universelle. On proposa un abaissement de l'âge d'admissibilité aux prestations.

Le Congrès du travail du Canada et la Fédération du Commonwealth coopératif cherchaient activement à apporter des améliorations aux pensions. Les fonctionnaires fédéraux, ainsi que tous les partis politiques, étaient également en faveur d'une réforme du système. En 1951, la Constitution fut modifiée pour permettre au gouvernement d'adopter la Loi sur la sécurité de la vieillesse, qui établissait une pension à taux fixe financée par le gouvernement fédéral à l'intention des hommes et des femmes de 70 ans et plus. À cette Loi, fut ajoutée la Loi pourvoyant à l'assistance-vieillesse, qui prévoyait le versement aux personnes âgées de 65 à 69 ans d'une allocation à frais partagés fondée sur le revenu.