À la croisée des cultures 200 ans d'immigration au Canada (1800-2000)
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Ameublement

Ce type de berceau permettait une grande économie d'espace, puisqu'on le suspendait à un anneau fixé au plafond de la chambre à coucher. Lorsqu'utilisé, il était suspendu près du lit des parents, parfois muni d'une corde additionnelle afin que ceux-ci puissent le tirer vers eux. Ce berceau suspendu présente un cadre de bois mou, un harnais de cuir et un fond de toile. Le fond est garni de bandes de cuir, alors que les anneaux du cadre sont forgés à la main. (Culture russe)

Ce coffre, qui servait à la fois de meuble et de malle, est arrivé au Canada avec les premiers immigrants venus du nord de la France pour s'établir en Acadie et au Québec. Fabriqué en pin de Corse en 1650, il est décoré de rosettes, dauphins et fleurs de lys. Si sa datation est exacte, il s'agirait d'une des pièces les plus anciennes de la collection du Musée. [Treasures] (Culture canadienne-française)

On transporta cette housse de malle au Canada dans les années 1870 en provenance de la région trans-caucasienne de l'empire tsariste (une région comprenant l'Arménie, la Géorgie et l'Azerbaïdjan). Ce sac ressemble grandement aux autres sacs du Caucase dans lesquels on plaçait la literie ou les articles ménagers et qui, si on se fie au folklore, servaient à cacher les jeunes filles lors des raids des Tatars. (Culture russe)

Cette horloge mécanique provenant de France présente un singe mâle, vêtu comme un artiste et tenant une palette dans la main gauche et un pinceau dans la main droite, sans compter qu'il porte un complet deux-pièces en velours et une veste ornée de fil doré. Le singe peint un portrait d'une guenon portant une robe de satin rose avec un chapeau aux motifs floraux et qui tient un bouquet. Lorsqu'on actionne l'horloge, les yeux des deux singes bougent également. Cette horloge présentant de l'émail blanc au centre et des chiffres romains de couleur noire sonnait normalement aux demi-heures et aux heures. (Culture française)

Les garde-robes et les armoires de cuisine n'ont pas toujours fait partie de l'architecture des maisons. Aux XVIIIe et XIXe siècles, menuisiers, ébénistes et amateurs fabriquaient divers types d'armoires sur pied ou encastrées dans lesquelles on rangeait provisions, pièces de vaisselle, vêtements et autres articles de ménage. Celles que nous reproduisons offrent de beaux exemples des grands meubles de rangement fabriqués à cette époque par des artisans canadiens d'origines culturelles diverses. La Kleiderschrank ou armoire à vêtements est attribuée à John P. Klempp, ébéniste allemand qui travaillait près de Hanover (Ontario), entre environ 1875 et 1914. Les bandes d'incrustations aux dessins complexes, les motifs traditionnels allemands de coeurs et de roses des vents ainsi que le piétement vigoureusement chantourné sont caractéristiques des meubles de Klempp. Au XIXe siècle, bon nombre des ébénistes ontariens étaient d'origine allemande : certains avaient émigré de Pennsylvanie tandis que d'autres, comme Klempp, venaient tout droit du vieux continent. Les armoires de ce genre se retrouvaient alors dans de nombreuses maisons de Germano-Canadiens, dans le sud-ouest de l'Ontario. Malgré une large concurrence du mobilier usiné, les formes anciennes du meuble gardaient à l'époque la faveur de nombreux groupes fortement attachés à leurs traditions religieuses et culturelles. Malheureusement, une grande partie des anciens meubles canadiens ont été décapés. Toutefois, cette armoire demeurent dans son état primitif. [Treasures] (Culture allemande)

L'encoignure peinte emprunte à la tradition britannique du début du XIXe siècle certains éléments architecturaux qui soulignent son profil droit et ses formes rectangulaires. Le détail ornemental s'harmonisait avec le décor intérieur de la maison en bois rond du comté de Leeds (Ontario) où elle fut trouvée. Conçu pour ranger et exposer la vaisselle, les couverts de table et autres ustensiles, ce meuble est sans doute l'oeuvre d'un menuisier plutôt que d'un ébéniste. Une inscription sur le fond d'un des tiroirs précise : "Cette armoire a été faite par Charles C. Joynt pour Henry Polk et sa femme, Letticia, avril 1863." [Treasures] (Culture inconnu)

Thomas John Barnardo, D. Ph., envoya 8 000 enfants orphelins et sans-abri d'Angleterre pour les placer dans les foyers canadiens entre 1882 et 1895. Ces enfants quittèrent avec le peu d'objets personnels qu'ils possédaient dans de petites malles de métal comme celle-ci, qui est peinte et fabriquée en partie au moyen de tôle. (Culture anglais)

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