Robe de mariée


MCC PCD 94-684-015

Portée par Josephine Maud Spencer McTaggart; London (Ontario); 1884; soie, coton et tulle. MCC D-10764

Témoignage des goûts et des valeurs de la société victorienne, le costume nuptial représenté ci-contre sur un manequin fut porté en 1884 par une jeune fille d'une riche famille du sud de l'Ontario. Taillé dans une étoffe de soie côtelée de couleur ivoire et garni d'une tournure et d'une traîne, le vêtement comprend une jupe à falbalas en peluche de soie et un corsage distinct, ruché de tulle au col et aux poignets. Destiné à n'être porté qu'une seule fois, ce costume est à l'image de la jeune mariée victorienne réservée et respectueuse, exquise dans sa toilette d'une teinte évocatrice de fraîcheur. Le voile, comme dans de nombreuses autres cultures, se voulait un symbole de la «pureté» de la mariée, de même que le bouquet de fleurs d'oranger, de syringas ou de roses blanches.


Ce portrait montre la mariée et son époux entourés du cortège nuptial où l'on remarque, entre autres, la demoiselle d'honneur qui rivalise d'élégance avec la mariée.

À l'époque victorienne, comme de nos jours, le mariage était pour la mariée et sa famille l'occasion de réjouissances et de retrouvailles. C'était aussi l'occasion pour eux de faire montre de leurs richesses et de leurs plus belles parures. Chez les familles moins fortunées, les usages étaient plus simples. La mariée choisissait pour la cérémonie un costume de la couleur qui lui plaisait et le conservait par la suite pour les grandes circonstances.