marionnette à tige, Miraculous Mandarin
Signaler une erreur- Date de production 1975
- Événement --
- Affiliation hongroise
-
Artiste / Artisan / Fabricant
Koos, Ivan
Puppet Theatre of Budapest - Numéro de l'objet 94-1889
- Lieu d'origine Continent - Europe, Pays - Hongrie, Municipalité - Budapest
- Lieu d'utilisation Continent - Europe, Pays - Hongrie, Municipalité - Budapest
- Catégorie Objets de divertissement
- Sous-catégorie Objet de divertissement public
- Département Folklore
- Musée MCH
- Date minimale 1975/01/01
- Date maximale 1975/12/31
- Matériaux Bois, Métal, Textile, Polystyrène
- Mesures Hauteur 58.5 cm, Largeur 30.5 cm, Profondeur 16.5 cm
- Activité connexe Art de la marionnette
- Légende Personnage d'une production théâtrale
- Information supplémentaire Miraculous Mandarin, 1975.C'est une réplique de la marionnette utilisée dans le spectacle Miraculous Mandarin. Elle a été faite à des fins d'exposition seulement.
- Légende Marionnette à tige
-
Information supplémentaire
(autre graphie : marionnette à tiges)
Catégorie de marionnettes dont la manipulation se fait par le bas à l'aide de tiges. Habituellement, une tige centrale supporte la tête, tandis que deux autres tiges plus petites actionnent les bras. Dans certains cas, la tige centrale peut être cachée par le costume de la marionnette. Souvent, le torse et les bras ne sont pas fixés à la tige centrale qui supporte la tête, ce qui permet de mouvoir la tête séparément du corps. Dans d'autres variantes, le torse et les bras de la marionnette sont fixés, tout comme la tête, à la tige centrale. Dans ce cas, certains auteurs préfèrent le terme marotte. Lorsque la marionnette n'est pas une figure humanoÏde, une série de tiges peuvent remplacer la tige centrale, par exemple dans le cas d'un serpent. Dans la graphie marionnette à tige, le mot tige fait référence à la tige centrale et renvoie à la technique traditionnelle de la marionnette à tige, dont la manipulation se fait par le bas (manipulation en élévation). On retrouve souvent la graphie marionnette à tiges; le mot tiges fait alors référence à l'utilisation de tiges comme moyen de mettre la marionnette en mouvement, quel que soit le principe de manipulation (manipulation en élévation, surplombante ou frontale). Des fils peuvent s'ajouter à la marionnette à tige, ce qui permet, lorsqu'on les tire, d'articuler d'autres parties du corps, par exemple, la bouche, les yeux, les jambes.
- Légende Traditions européennes
-
Information supplémentaire
Le théâtre de marionnettes européen trouve son origine dans l'Antiquité grecque et même égyptienne. Au Moyen Âge, au rôle de divertissement populaire du spectacle de marionnettes, s'ajoute la tâche d'illustrer l'histoire sainte. De ces deux fonctions découlent les diverses formes traditionnelles du théâtre de marionnettes. Trois genres théâtraux qui se déclineront en maintes variations à travers l'Europe et, par l'entremise des colonisations, à travers les Amériques, attirent l'attention.
Le premier, associé à la marionnette à gaine, est un théâtre populaire ambulant qui propose des comédies burlesques et satiriques. Au cours des siècles se développent aux quatre coins de l'Europe les héros de ce théâtre : le Pulcinella italien, le Polichinelle, puis le Guignol français, le Punch anglais, le Kasperl autrichien, le Kasparek tchèque, le Hänneschen allemand, le Petruschka russe... Même le Karagöz turc et son cousin grec Karaghiozis, bien qu'appartenant au théâtre d'ombres, font partie de cette grande famille. Ces personnages, qui descendent souvent du même ancêtre, participent des mêmes traits de caractère : espiègles, fanfarons, roublards et provocateurs. Ils défient à qui mieux mieux l'ordre établi ou la morale. Traditionnellement, les spectacles de marionnettes sont présentés sur les places publiques, lors des foires et des marchés. Les intrigues, très simples, laissent place à l'improvisation et permettent au marionnettiste de s'adapter au public et de s'inspirer de l'actualité locale.
Inscrit également dans la tradition populaire, le genre épique ajoute aux histoires saintes, légendes, épopées historiques et récits chevaleresques. L'opéra des Pupi, théâtre de marionnettes à tringle sicilien, dont on retrouve des variantes en Espagne, en Flandres, en Wallonie et dans le nord de la France, renseigne parfaitement sur ce genre. Le répertoire, dont l'origine remonte au poème épique du
Moyen Âge, La Chanson de Roland, est composé de récits romanesques des croisades du règne de Charlemagne. Les épisodes où se succèdent batailles fulgurantes, déclarations d'amour, trahisons, apparitions magiques et vengeance, sont présentés chaque soir à la façon d'un feuilleton qui peut durer un an. Les marionnettes à tringle, qui peuvent mesurer plus d'un mètre et peser jusqu'à 16 kg, avec leurs pieds qui martèlent le plateau d'un bruit sec, imprègnent à ce théâtre une vigueur sans pareille, notamment dans les scènes de bataille où les têtes volent et où le sang (du jus de betterave) gicle.Un genre plus savant, associé à la marionnette à fils, se développe à partir du XVIIe siècle. On construit des théâtres fixes où les marionnettes interprètent des pièces tirées du théâtre d'acteur, des opéras et des ballets pour un public aristocratique et bourgeois. Ainsi, Haydn compose cinq opérettes pour les marionnettes. La marionnette à fils est, parmi tous les types de marionnettes, celle qui se prête le mieux à l'imitation réaliste du mouvement humain. Dans ces spectacles raffinés, on cherche, par le perfectionnement des mécanismes et la virtuosité technique, à reproduire parfaitement ce mouvement. Cette quête de l'imitation toujours plus réaliste par la marionnette à fils se perpétue dans la tradition plus populaire des spectacles de variétés et de music-hall.