tapis
Signaler une erreur- Date de production 1900-1981
- Événement --
- Affiliation canadienne-anglaise
- Artiste / Artisan / Fabricant --
- Numéro de l'objet 81-192
- Lieu d'origine --
- Catégorie Ameublement de bâtiment
- Sous-catégorie Recouvrement de plancher
- Département Folklore
- Musée MCH
- Date minimale 1900/01/01
- Date maximale 1981/12/31
- Matériaux Coton
- Mesures Longueur 99.0 cm, Largeur 88.0 cm
- Légende Le cheval, Palmerston, Ontario, Deuxième quart du XXe siècle
- Information supplémentaire La fabrication des tapis crochetés s'insère dans un processus d'utilisation maximale et de récupération des fibres textiles au XIXe siècle et dans la première moitié du XXe siècle. Le crochetage s'opère sur de la toile de jute tirée des sacs de grain ou de moulée. Des motifs géométriques ou figuratifs sont tracés sur la toile de jute que l'on tend ensuite sur un métier. On utilise généralement des retailles de vêtements usagés, de la charpie tirée de vieux lainages, de la laine neuve ou des fils de chanvre tirés des sacs de jute. On pose ces tapis à des endroits privilégiés de la maison, là où la circulation est réduite: au pied des fauteuils et des canapés du salon, et dans les chambres, au pied des commodes, des bureaux et des lits. Ce n'est qu'au XXe siècle, sous l'influence d'une clientèle étrangère, que les tapis crochetés deviendront des pièces murales et qu'on aura recours aux fibres neuves pour leur fabrication. Ce cheval blanc à crinière et à queue noires, sur un fond noir entouré d'un cadre de chevrons gris, noir et bourgogne, résulte d'un crochetage linéaire exceptionnellement uniforme.