chapeau melon
Signaler une erreur- Date de production --
- Événement --
- Affiliation --
- Artiste / Artisan / Fabricant --
- Numéro de l'objet D-1841
- Lieu d'origine --
- Catégorie Objets personnels
- Sous-catégorie Vêtement, couvre-chef
- Département Histoire
- Musée MCH
- Légende De 1890 à 1920
- Information supplémentaire Durant la plus grande partie du XIXe siècle, le bonnet - attaché sous le menton - a été la coiffure extérieure de prédilection des femmes. Dans les années 1890, sa popularité diminuait, et un petit chapeau coquin, perché sur le haut de la tête, était jugé mieux adapté à la vie de la «jeune fille nouvelle» de l'époque, qui pouvait maintenant décemment s'adonner au tennis et à la bicyclette, travailler dans un bureau et faire des études supérieures. À l'opposé des coiffures féminines, dont la diversité était ahurissante, les chapeaux masculins se réduisaient à un petit nombre de modèles. On portait encore le haut-de-forme dans les grandes occasions, mais le melon s'était largement répandu dans les classes moyennes des villes. Les chapeaux masculins décontractés, par exemple le canotier, le feutre et le chapeau mou, qui sont tous devenus à la mode vers la fin du XIXe siècle, marquaient la nouvelle absence de formalité dans les rapports sociaux et la moindre étanchéité des barrières sociales. Extrait du texte d'exposition: Avez-vous vu son chapeau!, de septembre 1995 à septembre 1997.
- Légende Chapeau melon
- Information supplémentaire Porté par le sénateur Arthur Charles Hardy, de Brockville. Le melon, accompagné d'une moustache soignée et d'un costume trois pièces, était le symbole absolu de la respectabilité. Il devint également un symbole de mobilité sociale, recherché par ceux qui souhaitaient améliorer leur situation. Extrait du texte d'exposition: Avez-vous vu son chapeau!, de septembre 1995 à septembre 1997.