La nouvelle exposition du Musée canadien de l’histoire raconte le dernier voyage de Franklin

Le 1 mars 2018

COMMUNIQUÉ

Pour diffusion immédiate

Gatineau (Québec), le 1er mars 2018 — En mai 1845, sir John Franklin a pris les commandes de ce qui était la plus ambitieuse expédition initiée par la Royal Navy d’Angleterre visant à compléter le passage du Nord-Ouest. L’expédition, qui comprenait deux navires et 129 hommes, n’est jamais revenue. Aujourd’hui, 173 ans plus tard, le Musée canadien de l’histoire invite les visiteurs à explorer l’un des plus tenaces mystères de l’histoire dans sa toute nouvelle exposition Périr dans les glaces – Le mystère de l’expédition Franklin, à l’affiche du 2 mars au 30 septembre 2018.

Grâce à des artefacts historiques et à des récits provenant de la tradition orale inuite, Périr dans les glaces présentera le compte rendu le plus détaillé à ce jour du dernier voyage de Franklin. Plus de 200 objets, provenant entre autres des collections du Musée canadien de l’histoire et du National Maritime Museum d’Angleterre, y seront rassemblés.

Pour la première fois, des artefacts emblématiques récupérés dans les décennies suivant l’expédition Franklin seront exposés de même que les résultats des plus récentes recherches et objets provenant de la collaboration continue entre Parcs Canada et le gouvernement du Nunavut. Ce partenariat a contribué à retrouver les deux navires de l’expédition, le HMS Erebus, en 2014, et le HMS Terror, en 2016. En première mondiale, le Musée canadien de l’histoire présentera une partie de la roue du HMS Erebus récupérée de l’épave.

« Nous sommes très heureux de présenter cette histoire, qui a su captiver l’imaginaire de plusieurs générations au Canada et à l’étranger, a déclaré Mark O’Neill, président-directeur général du Musée canadien de l’histoire. Nous sommes particulièrement heureux de mettre en évidence le rôle essentiel que les Inuits ont joué dans l’histoire de Franklin, à partir des années qui ont immédiatement suivi la disparition de l’expédition jusqu’aux découvertes récentes des navires. Bien que le sort de l’expédition demeure en grande partie un mystère, ce que nous savons nous vient surtout des récits inuits, issus de la tradition orale, et de l’archéologie subaquatique. »

L’exposition présentera également la fameuse note trouvée à la pointe Victory, qui est de retour au Canada pour la première fois depuis sa découverte en 1859. Ce document constitue le seul compte rendu direct du sort tragique qu’a connu l’expédition. Grâce à des artefacts et à des enregistrements relatant des récits transmis oralement, les visiteurs pourront mieux comprendre le rôle de premier plan que les Inuits continuent de jouer dans la résolution du mystère associé à Franklin.

Lorsque Franklin et ses hommes ont quitté l’Angleterre, une grande partie du passage du Nord-Ouest avait déjà été tracée. Les Britanniques avaient bon espoir que l’expédition parviendrait à cartographier la partie manquante. Deux ans plus tard, l’expédition n’était toujours pas revenue. Profitant de la fascination du pays pour l’Arctique et pour son mari, lady Jane Franklin a mis en branle ce que certains considèrent comme la plus importante et la plus coûteuse mission de sauvetage de l’histoire. Il a fallu plus d’une décennie pour établir les principaux faits, soit que tous les hommes de l’expédition avaient péri et que les navires avaient disparu. Les circonstances de la catastrophe sont toutefois restées un mystère.

L’exposition Périr dans les glaces – Le mystère de l’expédition Franklin sera présentée du 2 mars au 30 septembre 2018 et sera accompagnée d’un catalogue-souvenir publié par le Musée canadien de l’histoire. L’exposition a été réalisée par le Musée canadien de l’histoire en partenariat avec Parcs Canada et le National Maritime Museum, ainsi qu’en collaboration avec le gouvernement du Nunavut et la Fiducie du patrimoine inuit. Elle a été présentée au National Maritime Museum de Londres, au Royaume-Uni, du 14 juillet 2017 au 7 janvier 2018.

Le Musée canadien de l’histoire est reconnaissant envers la Fondation W. Garfield Weston pour le soutien qu’elle a démontré à la présentation de cette exposition.

« La Fondation W. Garfield Weston est heureuse d’avoir agi comme partenaire clé dans la découverte du HMS Erebus. La résolution de ce mystère, rende possible grâce à une collaboration unique entre des organismes publics et des sociétés privées, montre à quel point la connaissance de notre histoire et la quête du savoir importent. Nous sommes très fiers d’appuyer cette exposition d’exception, qui contribue à faire connaître au public canadien un récit iconique et toujours fascinant », a déclaré Geordie Dalglish, directeur de la Fondation W. Garfield Weston et président de son comité du Nord.

Musée canadien de l’histoire
Situé sur les rives de la rivière des Outaouais à Gatineau, au Québec, le Musée canadien de l’histoire attire plus de 1,2 million de visiteurs chaque année. Le rôle principal du Musée est d’accroître la connaissance, la compréhension et le degré d’appréciation des Canadiens à l’égard d’événements, d’expériences, de personnes et d’objets qui incarnent l’histoire et l’identité canadiennes, ainsi que de les sensibiliser à l’histoire du monde et aux autres cultures. Le travail du Musée canadien de l’histoire est rendu possible en partie grâce au soutien financier du gouvernement du Canada.

Le National Maritime Museum
Le National Maritime Museum abrite, à l’intérieur des édifices historiques qui appartiennent au site du patrimoine mondial de Maritime Greenwich, la plus grande collection maritime au monde. Il fait partie de Royal Museums Greenwich, qui comprend également le Royal Observatory Greenwich, la Queen’s House – datant du XIXe siècle – et le Cutty Sark. Royal Museums Greenwich cherche à expliquer à tous l’importance de la mer, des navires, du temps et des étoiles, de même que leurs liens avec les hommes. Cette collection unique de musées et d’édifices du patrimoine, qui constitue un élément clé du site du patrimoine mondial de l’UNESCO de Maritime Greenwich, accueille chaque année plus de 2,5 millions de visiteurs britanniques et internationaux en plus de constituer l’une des 10 attractions britanniques les plus visitées (ALVA). Royal Museums Greenwich est également un important centre d’enseignement et de recherche.

Parcs Canada
Parcs Canada assure la gestion de l’un des plus vastes et des plus beaux réseaux d’aires naturelles et culturelles patrimoniales protégées au monde. Celui-ci comprend 46 parcs nationaux, 171 lieux historiques nationaux, quatre aires marines nationales de conservation et un parc urbain national. Parcs Canada veille à ce que le patrimoine historique et naturel du Canada soit mis en valeur et protégé pour que la population canadienne ainsi que les visiteurs provenant du monde entier puissent en profiter, l’apprécier et enrichir leurs connaissances, au présent comme à l’avenir.

Gouvernement du Nunavut
Établi en 1999, le gouvernement du Nunavut représente plus de 40 000 Nunavutois qui vivent dispersés sur un territoire de près de deux millions de kilomètres carrés. Le Nunavut est le plus grand territoire du Canada et le plus récent membre de la fédération canadienne. Le Nunavut (qui signifie « notre terre » en langue inuktitute) a une histoire humaine riche et complexe qui s’étend sur près de 5 000 ans. Celle-ci est caractérisée par la remarquable capacité d’adaptation des Inuits et de leurs ancêtres, qui ont appris à vivre dans des conditions parmi les plus difficiles et extrêmes au monde.

La Fiducie du patrimoine inuit
La Fiducie du patrimoine inuit se consacre à la conservation, à l’enrichissement et à la protection de l’identité et du patrimoine culturel inuits inscrits dans les sites archéologiques du Nunavut, les ressources ethnographiques et la toponymie traditionnelle. Ses activités sont fondées sur le respect du savoir traditionnel et de la sagesse des aînés et aînées inuits. Le mandat de la Fiducie provient directement de l’Accord sur les revendications territoriales du Nunavut.

 

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Stéphanie Verner
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